Dans la presse...

 Rue Charles Bertheau sont sans logis - 1937

54 habitants de la rue Charles Bertheau sont sans logis

Paris-Soir ― 10 octobre 1937

Le quartier de la Gare est en émoi. A la suite de perturbation du sol, peut-être aussi de fissures de conduites d'eau et d'infiltrations, la plupart des immeubles de la rue Charles-Bertheau, dont certains sont neufs, menacent ruine.

Mercredi soir, quand les locataires se couchèrent, ils ne remarquèrent rien d'anormal, mais jeudi matin, planchers, murs et plafonds étaient parcourus par de profondes fissures. Le sol des cours des rues, les dallages, tout était fendu comme si il y avait eu là une secousse sismique. Il était impossible d'ouvrir les portes et les fenêtres : fers et boiseries avaient joué. Une dizaine d'immeubles sont devenus pratiquement inhabitables, deux ont dû être complètement évacués et des écriteaux en interdisent l'entrée.

Les habitants du quartier ont constitué un comité. Le syndic a fait étayer les maisons et le commissaire de police du quartier a envoyé sur les lieux un service d'ordre, mais le gaz et l'eau ont été coupés dans les maisons où la situation est critique.

Contrairement à ce qui a été annoncé, nous disent les habitants, les sinistrés ne sont pas hébergés par la ville. Une délégation s'est rendue à la mairie, mais elle n'a pas été reçue.

« On nous a attribué une indemnité ; mais qui, paraît-il, ne serait pas renouvelée.

» Actuellement, 41 personnes et 13 enfants, dont des bébés de quelques mois, sont dans la rue. Une femme enceinte, des vieillards de 75 et 80 ans sont sans logis. Les habitants du quartier de la Gare crient : « Au secours ! »


A lire également

Rue Charles-Bertheau plusieurs immeubles menacent maintenant de s'effondrer (1929)

Les sinistrés de la rue Charles-Bertheau attendent en vain un logement et des secours (1937)

Dans la presse...


Le Puits artésien de la Butte-aux Cailles

L'achèvement prochain des travaux du puits artésien de la place Hébert est venu nous rappeler un autre puits du même genr dont le forage fut commencé presque à la même époque que celui du puits des hauteurs des Belleville, mais tombé complètement dans l'oubli depuis une vingtaine d'années : nous voulons parler du puits artésien de la Butte-aux-Cailles. (1889)

Lire la suite


Les chasseurs de cabots

Un jour, j'entre au marché... aux chiens, situé sur le boulevard de l'Hôpital. Il y avait environ cent-cinquante ou deux cents de ces intéressants animaux les uns aboyaient, les autres jappaient, quelques-uns mêmes gémissaient. (1868)

...


L’ouverture du chemin de fer de ceinture

Le terrain s'abaisse et la vue s'élargit ; voici le chemin de fer de Sceaux, puis la Glacière, Gentilly et en face une échappée de Paris, puis un coin tranquille, tout champêtre, presque silencieux, où coule la Bièvre, cette rivière parisienne ignorée. (1867)

...


Les eaux thermales de la Butte-aux-Cailles

Nous avons pu rencontrer ce matin le sympathique conseiller municipal du treizième arrondissement, M. Henri Rousselle, sur l'initiative de qui les travaux avaient été poursuivis et qui, tout heureux du résultat obtenu, nous a donné sur le puits artésien de la Butte-aux-Cailles les renseignements suivants... (1903)

...


Le dispensaire Emile-Loubet

Le quartier de la Gare était en fête hier, et la population de travailleurs qui l'habite a chaleureusement manifesté au Président de la République les sentiments de gratitude qu'elle nourrit à son égard pour la nouvelle preuve de sollicitude qu'il vient de lui donner en faisant édifier l'établissement philanthropique qui portera désormais son nom. (1905)

...

Saviez-vous que... ?

La rue du Tibre, dans le quartier Maison-Blanche, a été ouverte sur l'emplacement d'une voirie d'équarrissage, elle a porté le nom de rue de la Fosse-aux-Chevaux, puis du Tibre, à cause de la Bièvre autour de laquelle ont été groupés des noms de fleuves.

*
*     *

Les batiments anciens de la gare d'Austerlitz ont été construits en 1867 sous la direction de l'architecte Renault.

*
*     *

En 1889, E. Pion, médecin vétérinaire, inspecteur de la Boucherie à Paris dénombrait 40 chèvres séjournant régulièrement à la Porte d'Italie et 15 à la Poterne des Peupliers.

*
*     *

Le 1er mars 1932, un incendie ravageait la manufacture de chaussures, Grégoire, fondée en 1864 et qui s'étendait, 8 et 10, boulevard Kellermann, sur une superficie d'environ 5.000 mètres carrés, dont les trois quarts occupés par les ateliers et les bureaux, le reste étant formé de hangars.
Selon l’Humanité, le veilleur de nuit, M. Létrangleur, ne remarqua rien lors de sa ronde, à 18h20, après la sortie des ouvriers mais à 19 heures tout brulait. L’usine fut quasiment anéantie et 300 ouvriers furent au chômage mais l’usine renaitra de ses cendres.

L'image du jour

Place Pinel