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 Un nouveau parc pour les Parisiens du XIIIe - Ce Soir

Un nouveau parc pour les Parisiens du XIIIe

C'est l'ancien jardin de la manufacture des Gobelins qui, transformé sera ouvert demain au public

Ce Soir — 19 mai 1938
Photographie parue dans Ce Soir

— Un peu plus à gauche, s'il vous plaît.

Deux ouvriers — deux artistes devrais-je dire — exécutent à l'aide de cailloux des chefs-d'œuvre d'ornementation. Sous leurs doigts habiles, des oiseaux, des faunes en cailloux de diverses couleurs naissent.

Plus loin, perchés sur leurs échelles, des peintres drapent de vert de hauts candélabres.

Plus loin encore, un métreur contemple la décoration, très ingénieuse d'ailleurs, d'un pilier d'escalier : de simples cailloux cassés en deux et dont la partie intérieure est seule visible. On dirait un panneau de coquilles d'huîtres.

— Pas mal, pas maI ! fait l'homme entre ses dents.

Puis il poursuit son chemin vers le fond du parc où seront installés des jeux pour les enfants. Il s'arrête encore devant un obélisque en pierres meulières hérissé de petites touffes d'herbe du plus pittoresque effet.

Telles sont, avec les arbres et les bosquets, naturellement, les choses qui attirent tout d'abord les regards dès que l'on a franchi l'une des portes d'entrée des nouveaux jardins des Gobelins.

Eh oui ! Paris s'enrichit d'un nouvel îlot de verdure. L'un des arrondissements de la capitale les plus déshérités à cet égard - le treizième — assistera demain, à 11 heures, à l'inauguration d'un magnifique jardin !

À vrai dire, quand nous parlons d'une création, le mot n'est pas tout à fait exact. Il s'agit plutôt d'une résurrection. C'est là où se trouvaient, jusqu'avant l'Exposition de 1937, les jardins de la Manufacture des Gobelins qui, depuis le siècle du Roi Soleil, servaient de laboratoire aux artistes qui venaient chercher l'inspiration pour la confection des splendides tapisseries dont le monde entier a chanté la beauté.

René ROY.


Dans la presse...


Le Puits artésien de la Butte-aux Cailles

L'achèvement prochain des travaux du puits artésien de la place Hébert est venu nous rappeler un autre puits du même genr dont le forage fut commencé presque à la même époque que celui du puits des hauteurs des Belleville, mais tombé complètement dans l'oubli depuis une vingtaine d'années : nous voulons parler du puits artésien de la Butte-aux-Cailles. (1889)

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L’accident de la rue de Patay

L’ouragan qui s’est abattu hier soir sur Paris et les environs a causé de nombreux dégâts ; plusieurs personnes ont été blessées. On signale, jusqu’à présent, un seul cas de mort ; il s’est produit au lavoir du Progrès, 85, rue de Patay... (1896)

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L’école de la rue de Patay

Les habitants du treizième arrondissement de Paris qui passaient avant-hier matin, vers dix heures, devant l'école de la rue de Patay, ne furent pas médiocrement étonnés de voir les bâtiments de cette école, soudain déplacés et reculés d’une quinzaine de mètres... (1897)

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La rue Damesme vue en 1932

D’importants changements projetés rue Damesme ont condamné plusieurs maisons de cette rue et de la rue des Peupliers : les numéros 30, 38. 40. 42, 44, 46, 48, 50. L’un de ces immeubles est particulièrement curieux... (1932)

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Les abords de la gare de Gentilly

L'administration vient de mettre à l'enquête, à la mairie du treizième arrondissement, un projet qui a passé presque inaperçu, bien qu’il présentât une grande importance pour un des plus vastes quartiers de l’ancienne banlieue... (1874)

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Saviez-vous que... ?

Le 19 juillet 1927, le nom de rue de Gentilly fut donné à la rue du Gaz. Le nom de rue de Gentilly avait été, jusqu'en 1899, celui de la rue Abel-Hovelacque d'aujourd'hui. Cette nouvelle rue de Gentilly perdit ensuite son nom au profit de Charles Moureu et d'Albert Bayet.

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L'Eglise Saint-Marcel de la Salpétrière fut construite en 1856 par l'architecte Blot aux frais de l'abbé Morisot qui, en septembre 1865, la céda à la ville de Paris moyennant 275.285 francs.

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Le 2 décembre 1923, le quotidien Paris-Soir rapportait qu'avenue des Gobelins, en face du 51, des agents avaient surpris Marcel Popinel, demeurant en hôtel, rue Lebrun, qui avait percé un fut de vin. Le pipeur a été conduit au commissariat de police du quartier.

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En novembre 1872, la Seine connaissait une crue importante et les quartiers bas de Paris étaient sous l’eau. Le 13e arrondissement ne faisait pas exception.
Dans son numéro daté du 1er décembre, le quotidien Le Temps rapportait que dans la rue Watt, au-dessous du pont du chemin de fer d'Orléans, un batelier, moyennant une légère rétribution, passait les personnes qui se rendaient rue de Patay, rue du Chevaleret et dans les rues environnantes et notait que, la veille, dans l'eau jusqu'à la ceinture, il poussait de la main son embarcation et qu’aujourd'hui, il était obligé de la conduire à la rame.

L'image du jour

rue Nationale - Quartier de la Gare (image colorisée)

La rue Nationale était l'axe majeur du quartier de la Gare. La rue Jeanne d'Arc n'était pas encore transversante et était dédiée à l'industrie. La rue Nationale rassemblait commerces et services. Elle était le centre de l'animation d'une vraie vie de quartier populaire qui fut voué à la destruction par son classement en « ilôt insalubre ».  ♦