Dans la presse...

 paris-treizieme.fr — Le square de la rue Croulebarbe sera bientôt ouvert

Le square de la rue Croulebarbe
un des plus beaux de Paris
sera bientôt ouvert

L’Humanité — 20 avril 1938

Avant la fin de ce mois, l’ancien jardin des Gobelins aménagé en square sera ouvert au public.

C’est le 12 septembre 1935, peu de temps après son élection, que notre camarade René Le Gall, conseiller municipal de Croulebarbe faisait imprimer une proposition au Conseil municipal tendant à aménager en promenade publique le jardin des Gobelins d'une superficie de 30.000 mètres carrés, situé rue Croulebarbe.

La date du 15 mai 1935 portée ici est peut-être volontairement erronée afin de donner un rôle à M. Le Gall.
En fait, cette  convention a été signée le 15 mai 1934 entre l'Etat et la ville de Paris dans le cadre des travaux préparatoires à la loi du 6 juillet 1934 concernant l''organisation à Paris, en 1937, d'une exposition internationale.
L'article 5 de cette convention prévoyait expressément que "la Ville de Paris deviendra[it] propriétaire, à partir au 1er janvier 1936, de la partie du jardin des Gobelins qui lui est cédée, à charge pour elle de 1'aménager à ses frais en promenade publique".
La convention prévoyait en outre l'élargissement et la réffection des rue du quartier.
L'existence du projet d'aménagement est attestée depuis 1933.
M. Le Gall qui n'a été élu au conseil municipal qu'en 1935, n'est donc pour rien dans la création du jardin.

À la suite de la convention du 15 mai 1935 entre la Ville de Paris et l'État, relative à l’exposition internationale de 1937, l'État a pris 7.500 mètres carrés pour y construire le garde meubles national qui se trouvait auparavant quai de Tokyo et qui a été démoli pour l'Exposition : 22.500 mètres carrés restaient donc encore disponibles.

Prenant la proposition de notre, camarade Le Gall en considération, le Conseil municipal vota, dans sa séance du 30 décembre 1935, un crédit de 1.700.000 francs pour l'aménagement de cette superficie en promenade publique. À l'heure actuelle cet aménagement est sur le point d'être achevé. Les ouvriers qui y travaillent depuis un an et demi sous la conduite de M. Moreux, architecte urbaniste, ont fait de ce terrain, où, autrefois les artistes de la Manufacture des Gobelins qui se trouve à proximité — avaient chacun leur petit jardin potager, un square magnifique.

Tout au bout vers le garde meuble national se trouve un jardin régulier avec ses tonnelles et une pyramide. Dans le milieu c’est un jardin vert où on a laissé les arbres fruitiers ainsi que des peupliers plus que centenaires.

À l'autre extrémité a été aménagé un terrain de jeux, avec abris et bac de sable pour les enfants.

Étant donné que le terrain se trouve en contre-bas de la rue, quatre escaliers d'entrée ont dû être construits, l'architecte les a fait décorer de motifs très singuliers constitués avec de la pierre de rivière et représentant des figures allégoriques.

Pour compléter l'aménagement de ce coin du quartier, notre camarade Le Gall a proposé et obtenu l'élargissement et l'alignement de la rue Croulebarbe, ainsi que l'expropriation d'un certain nombre de vieux immeubles dont la disparition permettra d'incorporer 1.250 mètres carrés de plus dans le square. En un mot les efforts d'un des membres du groupe communiste à l'hôtel de ville ont abouti une fois de plus à une réalisation très importante pour la population laborieuse qui l'avait, élu en 1935.



Dans la presse...


L’état de santé de Blanqui

À l'issue de la réunion, le brusque passage d'un milieu chauffé dans l’atmosphère humide de la rue lui causa un frisson : Blanqui eut une défaillance dont il se releva aussitôt. Il voulait marcher, mais les personnes qui l'accompagnaient l'obligèrent à monter dans un fiacre où, malgré sa résistance, on le recouvrit d'un gros pardessus.
On le conduisit chez un de ses amis, 25, boulevard d'Italie. (1880)

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La mort de M. Curie

Les obsèques de M. Curie ont été célébrées, hier, avec la plus grande simplicité et sans aucune cérémonie.
Dès trois heures arrivèrent à la maison mortuaire, 108, boulevard Kellermann, des professeurs de la Sorbonne et du Collège de France, ainsi que des membres de l'Institut. Tour à tour ils pénétraient dans la petite maison... (1906)

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Les transformations de Paris

L'administration vient de faire déposer à la mairie 13e arrondissement le plan parcellaire des propriétés dont la cession est nécessaire en tout ou en partie pour exécuter :
1° L'élargissement à 40 mètres de la rue Mouffetard, entre le boulevard Saint-Marcel et les boulevards d'Italie et de l'Hôpital ;
2° La transformation de la place d'Italie, entre la rue Mouffetard et les boulevards de la Gare et d'Italie ;
3° L'ouverture, entre cette place et la Gentilly, d'un boulevard de 34 mètres de largeur, donnant à l'ouest le pendant du boulevard de l'Hôpital. (1867)

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Logements à bon marché

Paris nous réserve toutes les surprises, et ses historiens, malgré leurs patientes recherches, n'arrivent que difficilement à nous signaler les faits bizarres, les trouvailles imprévues que les faits-divers nous révèlent chaque jour et par hasard.
On vient de découvrir qu'en plein cœur de la capitale il existe une maison habitée par une cinquantaine de locataires depuis plus de vingt ans et que cet immeuble n'a ni propriétaire ni concierge. (1896)

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La maison sans maître

Tout au bout de l'avenue d'Ivry, près des fortifications, se trouve une impasse dont l'accès est si étroit, qu'aucun véhicule n'y peut pénétrer sans raser et détériorer les murailles des maisons qui la bordent ; c'est le passage d'Ivry.
Tout au fond de ce passage se dresse une maison branlante, dont l'histoire est bien extraordinaire. (1904)

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Saviez-vous que... ?

L'Hôpital de la Vieillesse pour femmes, autrement dit la Salpétrière, comptait, en 1860, 4422 lits dont 1341 pour les aliénées. En moyenne, par an, dans les années 1850-60 , 2100 aliénées y faisaient leur entrée et 800 y mourraient.

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L'hôpital de Lourcine (111 rue de Lourcine) était consacré au traitement des femmes atteintes de maladies secrètes et comptait 276 lits. Des consultations gratuites étaient données de 8 à 9 heures les mardis, jeudis et samedis.

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Edmond Gondinet (7 mars 1828, Laurière – 19 novembre 1888, Neuilly-sur-Seine) dont une rue du 13ème arrondissement porte le nom était un auteur de théâtre qui fit jouer sur les scènes parisiennes une quarantaine de pièces.
On lui doit notamment "Le Plus Heureux des trois" en collaboration avec Eugène Labiche.

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En 1880, on décida de l'installation de postes-vigies dits postes-avertisseurs fonctionnant au moyen d'un télégraphe à cadran permettant de rentrer en communication avec la plus proche caserne de pompiers où un soldat du feu était toujours présent afin de recevoir la déclaration de personnes venant faire connaître un incendie. L'un des ces postes fut installé au 26 de la rue des Cinq-diamants.

L'image du jour

La rue du Château-des-Rentiers à la hauteur du n°169

Le passage Ricaud est immédiatement sous la droite après le marchand de vins.