Dans la presse...

 M. Rousselle (1896)

M. Rousselle

La Gazette — 17 mai 1896

M. Ernest Rousselle, président du Conseil municipal de Paris, dont nous avons annoncé hier la mort, était né à Nangis, en Seine-et Marne, le 5 octobre 1836 ; établi commerçant en vins à Bordeaux, il avait tout jeune fait ses premières armes dans les batailles électorales de la Gironde, et s’était depuis peu fixé à Paris lorsqu’il fut élu conseiller municipal de Paris, pour le quartier de la Maison-Blanche, la première fois le 10 janvier 1881 ; il avait été réélu continuellement depuis cette époque, et, la semaine dernière, il était élu de nouveau contre cinq concurrents, bien qu’il n’ait pu, en raison de son état de santé, pren dre part à la lutte électorale.

M. Rousselle était radical socialiste et faisait partie du groupe autonomiste ; il s’était fait, au Conseil municipal, une spécialité des questions de voirie; depuis longtemps, il présidait la troisième commission, où il se montra l’adversaire résolu de tout projet de Métropolitain ; par contre on se souvient de la part qu’il prit aux travaux de la commission de la prochaine Exposition universelle ; il était président de la commission de surveillance du célèbre Orphelinat de Cempuis, membre du conseil supérieur de l’Assistance publique et du conseil de surveillance des aliénés.

Il a été président du Conseil général de la Seine, en 1885 et président du Conseil municipal de Paris de 1889 à 1890. Il avait été élu de nouveau président en 1895, et se trouvait de fait encore en fonction aujourd’hui, le nouveau Conseil ne s’étant pas réuni et n’ayant pas procédé à l’élection d’un nouveau président.

De taille moyenne, trapu, avec une barbe épaisse, M. Rousselle était véhément et pompeux. On se souvient de l’aventure comique de sa voiture, le mardi gras 90. On en fit des chansons. Les obsèques seront civiles.



Dans la presse...


Le Puits artésien de la Butte-aux Cailles

L'achèvement prochain des travaux du puits artésien de la place Hébert est venu nous rappeler un autre puits du même genr dont le forage fut commencé presque à la même époque que celui du puits des hauteurs des Belleville, mais tombé complètement dans l'oubli depuis une vingtaine d'années : nous voulons parler du puits artésien de la Butte-aux-Cailles. (1889)

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L'inauguration du monument aux Mères Françaises

En présence de M. et Mme Albert Lebrun a été inauguré hier, boulevard Kellermann, près de la porte d’Italie, le monument élevé à la gloire des mères françaises, œuvre des sculpteurs Bouchard et Dalcatone et des architectes Greber et Bigot. (1938)

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Une nouvelle église paroissiale à Paris

Le quartier populeux de la Maison-Blanche, dans le treizième arrondissement, était hier en fête. (1900)

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La piscine de la Butte-aux-Cailles sera le type des piscines futures

D'une architecture utilitaire, le bâtiment accolé aux bains-douches, place Paul-Verlaine, aura son entrée spéciale conduisant à trois étages de 50 cabines chacun. Chaque étage aura sa couleur particulière, à laquelle répondront les couleurs des caleçons. (1921)

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Effondrement d'une maison place Pinel

Mercredi matin, vers dix heures, a eu lieu un accident qui aurait pu prendre les proportions d'une véritable catastrophe.
Une maison à plusieurs étages, située place Pinel, près de la barrière d'Italie, et portant le numéro 3, a subi soudain un affaissement assez considérable, et une profonde excavation s'est produite.
On sait que tout ce quartier est construit sur les catacombes... (1883)

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Saviez-vous que... ?

La rue du Tibre, dans le quartier Maison-Blanche, a été ouverte sur l'emplacement d'une voirie d'équarrissage, elle a porté le nom de rue de la Fosse-aux-Chevaux, puis du Tibre, à cause de la Bièvre autour de laquelle ont été groupés des noms de fleuves.

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Au sein de l'hôpital de la Salpétrière, on remarque la jolie chapelle surmontée d'un dôme, que l'architecte Libéral Bruant bâtit en 1687.

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La rue Bourgon et la rue du Tage ont été mises en sens unique le lundi 31 juillet 1933.

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Le 7 juillet 1878, vers onze heures et demie, le sieur L..., charretier, route de Châtillon, altéré par la chaleur, était entré pour prendre un verre de vin, dans un cabaret, rue de l’Espérance, près la rue de la Butte-aux-Cailles (13e arrondissement). Quand il en sortit, après s’être rafraîchi, il ne retrouva plus son tombereau attelé de deux forts chevaux percherons.
Un audacieux roulotter l’avait emmené se permettait de conclure le quotidien Le Droit.

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Place Pinel