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 La reconstitution des Gobelins - 1913

La reconstitution des Gobelins

Le Journal des débats politiques et littéraire — 12 aout 1913

On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely.

La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages. Le corps principal part de la rue Croulebarbe, longe l'avenue et s'étend jusqu'à l'ancienne entrée de la Manufacture ; il se composer d’un pavillon légèrement surélevé, dans le milieu, flanqué de deux ailes plus basses de même profondeur. Le tout forme un ensemble élégant et harmonieux.

Le pavillon central, oeuvre de MM. Formigé et Jossely

Sur la façade de la rue Croulebarbe, deux dates sont gravées 1667-1916. Des guirlandes sont sculptées dans le haut du tympan sur les trois faces du monument : elles soulignent les noms des artistes célèbres : Cozette, Natoire, Watteau, Parrocel, Claude- Audran, Marc de Gomans; J. et Ph. Gobelin, J.-F. de. Tray, Simon Vouet, Largillière, Ch. et Paul Coypel, J.-B. Oudry, Jean Berain, Boucher.

En dessous de ces inscriptions et de ces guirlandes, huit médaillons allégoriques surmontent les fenêtres de la façade qui longe l'avenue, ils représentent : la tonte, le lavage, la filerie, la corderie, la chimie, la teinture, le carton, la tapisserie.

Le Musée des Gobelins - Formigé, architecte

Ces hauts reliefs, du plus heureux effet, sont d'une finesse remarquable celui représentant la chimie rappelle les traits de l’immortel Chevreul, dans son laboratoire de la Manufacture dont il fut le chimiste, pendant de longues années.

L'ancienne inscription placée par la Ville de Paris en 1900 subsiste près de l'ancienne porte d’entrée ; elle porte, on le sait : « Jean et Philibert Gobelin, marchands teinturiers en écarlate, qui ont laissé leur nom à ce quartier et à la Manufacture de tapisserie, avaient ici leur atelier sur les bords de la Bièvre à la fin du quinzième-siècle ».

Une nouvelle inscription, complétant la première, a été gravée sur la façade de la cour d’entrée ; elle est ainsi conçue :

Avril 1601,
Marc de Gomans
et François de la Planche
Tapissiers flamands,
Installent leurs ateliers
Sur les bords de la Bièvre
Septembre 1667,
Colbert
Établit dans les bâtiments,
Des Gobelins,
La Manufacture des meubles
De la Couronne
Sous la direction
De Charles Le Brun

C. Y.

L'ancienne entrée de la manufacture


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Enceinte continue – rive gauche

Cette partie de l’enceinte, beaucoup moins avancée que celle de la rive droite n’aura guère que vingt-huit à trente fronts bastionnés. Elle commence à la dernière maison de la gare d’Ivry et s’en va aboutir à la Seine, un peu au-dessous du pont de Grenelle, vis-à-vis Auteuil. (1841)

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L’accident de la rue de Patay

L’ouragan qui s’est abattu hier soir sur Paris et les environs a causé de nombreux dégâts ; plusieurs personnes ont été blessées. On signale, jusqu’à présent, un seul cas de mort ; il s’est produit au lavoir du Progrès, 85, rue de Patay... (1896)

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L’école de la rue de Patay

Les habitants du treizième arrondissement de Paris qui passaient avant-hier matin, vers dix heures, devant l'école de la rue de Patay, ne furent pas médiocrement étonnés de voir les bâtiments de cette école, soudain déplacés et reculés d’une quinzaine de mètres... (1897)

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La rue Damesme vue en 1932

D’importants changements projetés rue Damesme ont condamné plusieurs maisons de cette rue et de la rue des Peupliers : les numéros 30, 38. 40. 42, 44, 46, 48, 50. L’un de ces immeubles est particulièrement curieux... (1932)

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Les abords de la gare de Gentilly

L'administration vient de mettre à l'enquête, à la mairie du treizième arrondissement, un projet qui a passé presque inaperçu, bien qu’il présentât une grande importance pour un des plus vastes quartiers de l’ancienne banlieue... (1874)

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Saviez-vous que... ?

A la barrière des Deux-moulins, le bal de la Belle Moissonneuse était fréquenté par les maquignons.

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La rue Gustave Geffroy, avant de recevoir le nom de administrateur de la manufacture nationale des Gobelins, s'appela rue Léon Durand jusqu'en 1937. Cette rue fut créée en 1906.

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La rue Buot située à la Butte-aux- Cailles a une longueur de 125 mètres pour 10 mètres de largeur. Elle porte le nom du propriétaire de terrains voisins.

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L'inauguration des nouveaux marchés aux chevaux, aux fourrages et aux chiens, boulevards Saint-Marcel et de l'Hôpital, eut lieu le 2 avril 1878.
Le nouveau marché avait une superficie de 17.000 mètres. À droite de l'entrée du boulevard de l'Hôpital se trouvait le parc pour plus de 150 voitures, à gauche, un emplacement pour les ventes aux enchères par commissaires-priseurs.
Les pistes mesuraient 160 mètres. Les trous-stalles pouvaient contenir plus de 4,000 chevaux.
Un bâtiment séparé des autres constructions était destiné aux animaux atteints de maladies contagieuses.
En face de l'entrée principale, boulevard Saint-Marcel, se trouvait la butte d'essai pour chevaux d'attelage ; à droite et à gauche les logements des employés de service.

L'image du jour

Rue du Chevaleret vue du boulevard de la Gare