M. Félix
Faure est arrivé dans un landau découvert, en compagnie de MM. le général
Tournier, secrétaire général de la présidence, Le Gall et Neaux de Saint-Marc.
Le Président de la République a assisté, le lundi 15 juillet, à l'inauguration
du pont Tolbiac, qui est la continuation et le point terminus de la rue de Tolbiac,
située dans le treizième arrondissement (quartier des Gobelins).
M. Félix Faure est arrivé dans un landau découvert, en compagnie de MM. le
général Tournier, secrétaire général de la présidence, Le Gall et Neaux de Saint-Marc,
officier d'ordonnance.
Une foule immense massée aux deux extrémités du pont a acclamé M. Félix Faure.
Une tente avait été dressée aux abords du pont.
C'est là que le Président de la République a été reçu par M. Rousselle, président
du Conseil municipal, les membres du bureau du Conseil et les hauts fonctionnaires
de la compagnie d'Orléans.
Étaient également présents : MM. Leygues, ministre de l'intérieur; Gadaud,
ministre de l'agriculture, et Dupuy-Dutemps, ministre des travaux publics et
Chautemps, ministre des colonies, ancien président du Conseil municipal.
M. Rousselle a souhaité la bienvenue à M. Félix Faure, et l'a remercié au
nom de la ville de Paris d'avoir bien voulu rehausser de sa présence l'éclat
de cette cérémonie.
M. Félix Faure a prononcé quelques phrases aimables, puis, accompagné de
l'ingénieur, de la Compagnie et des autres personnages officiels, il a parcouru
le pont Tolbiac. Entre temps, trois petites filles, costumées de blanc, lui
ont offert un bouquet.
Le pont Tolbiac mesure 162 mètres de longueur en trois travées de 51 mètres,
60 et 51 mètres. La poutre centrale, longue de 84 mètres est posée sur deux
piles dont la distance n'est que de 60 mètres. Tout l'ouvrage est en acier.
Les travaux ont été commencés le 1er avril 1893.
Les dépenses faites depuis l'ouverture des travaux (expropriations non comprises)
pour les rues d'Alésia et de Tolbiac s'élèvent à 5,666,127 fr. 37.
Le tablier est fait en tôles cintrées suspendues.
Ce pont permet
à la rue de Tolbiac de franchir les voies de la gare d'Orléans.
La Butte-aux-Cailles, ce n'est plus Paris; ce n'est pas, non plus, la banlieue, encore moins la province : c'est la Butte-aux-Cailles, et voilà tout. (1885)
La place Jeanne-d'Arc a été hier soir le théâtre d'une bagarre qui un instant a mis la police sur les dents. Un nommé Louis Klamber, d'origine alsacienne, âgé de cinquante et un ans, a été assommé par la foule. L’infortuné n'a dû la vie qu'à l'intervention de la police, qui pourtant a craint un instant ne pouvoir l'arracher à ceux qui s'acharnaient sur lui.
Un fait fort curieux se produit en ce moment dans la partie du quartier de la Maison-Blanche, comprise entre les rues de Tolbiac, de la Providence et de l'Espérance. (1898)
Le système d'ensemble des grands travaux de la ville de Paris, rive gauche, touche par des points trop nombreux aux intérêts de la population et de la propriété parisiennes pour que son étude ne soit pas, pour le Siècle, l'objet d'un sérieux examen. Nous analyserons successivement chacune des grandes lignes appelées à ajouter à la splendeur et au bien-être de la ville, et nous allons commencer ce travail par les voies qui doivent régénérer le douzième arrondissement le plus pauvre jusqu'ici et le plus délaissé. (1858)
Sur le flanc méridional des coteaux qui dominent le ruisseau de la Bièvre et en face du plateau sur lequel est assis le Panthéon, on voyait, à la fin du siècle dernier, un peu avant la construction du mur des fermiers généraux, une sorte de petite ville, distincte de la grande, ayant ses rues, ses places, ses marchés, ses remparts, ses fossés, ses églises et ses juridictions. (1873)
Un incendie considérable s'est déclaré, hier soir, vers quatre heures, dans les magasins et hangars de M. Rouzé, grainetier, 197 et 199, avenue de Choisy.
La Ville de Paris a inauguré, hier matin, rue Kuss, dans le 13e arrondissement, un groupe scolaire ultra-moderne, édifié en dix-sept mois, sur la proposition de M. Louis Gélis, conseiller municipal du quartier. (1934)