Raffinerie Say
A quelques pas de la, sur le boulevard de la Gare, occupant tout l'espace
compris entre les rues Dunois et Jeanne-d’Arc, vous remarquerez un bâtiment
immense. Sur son fond blanc, se dessinent en lignes de brique les cintres de
ses basses et nombreuses fenêtres. Au-dessus des toits s'élève la haute pyramide
rose d'une cheminée d'usine. Vu de loin, l’aspect de ces bâtiments est assez
celui d'une immense minoterie. C'est la célèbre raffinerie Say, un de ces établissements
dont l'industrie française est fière à juste titre, le centre de production
le plus actif en ce genre.
Si, par l'ouverture de la haute porte qui lui donne accès, vous jetez un
regard dans la grande cour, vous vous rendrez compte de l'incessante activité
qui règne en cette usine. Les tombereaux pleins de charbon entrent en croisant
les camions emportant des miniers de kilogrammes de sucre en pains. Les ouvriers
lavent à la fontaine leurs corps nus jusqu'à la ceinture; les contremaîtres,
les chefs d'atelier affaires vont des bureaux à l'usine, de l'usine aux bureaux.
Ici, depuis l'aube jusqu'à la un du jour, l'inaction est chose inconnue le travail
s'accomplit sans s'interrompre un instant, sous une surveillance constante.
La raffinerie Say, première en importance des huit qui sont établies à Paris,
livre à la consommation environ vingt mille pains de sucre par jour, soit 240.000
kilogrammes elle emploie, pour cette production, environ deux mille cinq cents
sacs de sucre brut.
Alexis Martin
Les étapes d'un touriste en France : Paris,
promenades dans les 20 arrondissements
1890
Ailleurs sur Paris-Treizieme
Le train à voyageurs dont le terminus est la station Maison-Blanche, qu'il atteint un peu avant 23 heures, sera le dernier à rouler sur ces voies, dimanche soir. Saluons-le, nous ne le reverrons plus ! (1934)
Lire
Cet après-midi, à 13 h. 30, dans un petit logement, 4, rue des Tanneries, s'est déroulé un rapide drame de l'amour.
Lire
Les badauds sont rares dans le quartier de la Gare et lorsqu'une inauguration y amène des officiels et dû « beau monde », l'assistance est aussi clairsemée que pittoresque : c'est devant une dizaine de marmots, quelques garçons bouchers et deux ou trois ménagères que la fontaine, offerte par la S.P.A. à la Ville de Paris pour étancher la soif des chevaux et des chiens, a été remise à M. Morain, préfet de police. (1926)
Lire
Il y a trois ans, les époux Vey louaient un appartement d'un loyer annuel de 185 francs, au rez-de-chaussée d'un immeuble sis 28, rue des Cordelières, dans le quartier des Gobelins.
Lire
Signalons, en plein Paris, un foyer d'infection « qui défie toute concurrence : 15, avenue de Choisy, entre le boulevard Masséna et la rue Gandon, existe un dépôt d'ordures ménagères. Les chats et les chiens crevés y achèvent paisiblement leur transformation dernière sous les chauds rayons du soleil de juillet. (1906)
Lire
Hier soir, vers huit heures et demie, un drame de la jalousie s'est déroulé dans le treizième arrondissement.
Lire
Hier matin, vers dix heures, la concierge de la maison du n° 3 de la place Pinel descendait à la cave, une bougie à la main. Arrivée à la dernière marche de l'escalier, le sol céda sous ses pieds, et elle disparut tout à coup dans une profonde excavation. (1883)
Lire
La subite passion de «Gueule d'Or» pour «La Tringle» fait une victime collatérale en la personne d'un terrassier dont l'état est presque désespéré.
Lire
Un nouveau pont vient d'être construit sur la route militaire qui entoure Paris, entre la porte de la Gare et celle de Vitry. Il est parallèle au boulevard Masséna, et franchit la ligne du chemin de fer d'Orléans. De cette façon, on peut parcourir la ligne stratégique sans rencontrer d'obstacles. (1877)
Lire
La rue Baudricourt a été hier soir le théâtre d'un drame passionnel. Un nommé Armand Féler, journalier, a tué de deux coups de couteau un ouvrier serrurier, Napoléon Stevenotte.
Lire