On termine les travaux du nouveau théâtre Saint-Marcel, place d'Italie, dont
l'inauguration aura lieu dans les premiers jours d'octobre,
Le Théâtre des Gobelins
Les dispositions de la salle ont été calquées sur celles de l'ancien théâtre,
ce qui a permis d'utiliser une partie des matériaux au rez-de-chaussée il y
aura cinq rangées de fauteuils et quatre rangées de stalles d'orchestre ;
le reste sera affecté aux places de parterre. Il y en aura cent trente.
A la première galerie, deux rangées de fauteuils, et quatre loges, deux de
chaque côté. Ce seront les seules loges du théâtre.
A la deuxième galerie, trois rangées de fauteuils et sur le derrière un amphithéâtre
d'une étendue assez restreinte. Pas de troisièmes, pas de paradis.
La contenance de cette salle sera de douze-cent places.
On sait que le nouveau théâtre Saint-Marcel, situé à 25 mètres de la place
d'Italie, est en bordure de l'ancienne et affreuse rue Mouffetard, que l'on
a transformée en une magnifique avenue. Cette voie de circulation doit prendre
le nom, assure-t-on, d'avenue des Gobelins, à cause de la manufacture de ce
nom, voisine du théâtre.
Dès que les plaques administratives seront posées, le théâtre Saint-Marcel
sera débaptisé et prendra la dénomination de Théâtre des Gobelins.
Aussi bien ce nom d'un saint donné à une salle de spectacle offusquait-il
L’Univers.
Gustave Lafargue
L'ancien Théâtre Saint-Marcel est naturellement celui
qui était implanté Rue Pascal dans le 5e arrondissement. (NdE)
Tandis que Paris se trouve condamné à boire de l'eau contaminée, on a accueilli, avec bonheur, la nouvelle de l'inauguration du fameux puits artésien de la Butte aux Cailles. La chose vaut qu'on s'y arrête, car il ne s'agit pas de moins de dix mille mètres cubes, ou de dix millions de litres d'eau pure qui vont être donnés, chaque jour, aux Parisiens. Par ces temps de fièvre typhoïde, d'eau de Seine filtrée, voire non filtrée, ce n'est pas là quantité négligeable. (1904)
Jean Bonneau, âgé de dix-sept ans, dit « Guibollard », avait convié à une petite fête tous ses amis, des rôdeurs qui hantent les fortifications, dans les parages de la porte de Fontainebleau. Ces joyeuses agapes devaient avoir lieu dans un établissement malfamé des environs de la poterne des Peupliers.
Les voleurs d'automobiles jouent de malchance depuis quelques semaines. Traqués, surveillés, dépistés, lorsqu'ils échappent à la police, un accident vient généralement mettre fin à leurs déplorables agissements.
Malgré les défenses qui leur sont faites et avec l'insouciance de leur âge, les enfants du quartier s'introduisent actuellement dans la décharge et ils s'y amusent avec les fémurs et les tibias qu'ils découvrent à chaque pas. (1890)
Un entrepreneur de plomberie, de la rue de l'Amiral-Mouchez venait, au début de l'après-midi d'hier, déclarer au commissariat du quartier de la Maison-Blanche que ...
La Bièvre est un ruisseau tout noir Qui sent comme un goût d'urinoir… chantait ce pauvre Rivoire, qui chantait si lugubrement la triste épopée d'un grelotteux de la Glacière. (1890)
Au numéro 1 de la villa Sainte-Hélène, tout près de la poterne des Peupliers, sur la zone annexée du XIIIè arrondissement, la famille Nesler occupe une baraque de trois pièces, au fond d'un petit terrain clos dont elle est locataire.
Mettant à profit les loisirs d'un dimanche ensoleillé, près de vingt mille Parisiens ont défilé hier, sous la poterne des Peupliers, pour se rendre compte des dégâts causés par l'accident de samedi soir.