Dans la presse...

 Métropolitain, ligne n°7 (1926)

Métropolitain, ligne n°7

Extrait du rapport au nom de la Commission du Métropolitain, sur la mise au concours de la traversée sous fluviale de la ligne métropolitaine n° 7, en aval du Jardin des Plantes, sur la rive gauche pour rejoindre le boulevard Henri-IV au débouché du boulevard Morland sur la rive droite.
1er juillet 1926

La ligne n° 7 est assurément l'une de celles qui ont subi le plus grand nombre de transformation successives. Primitivement prévue pour relier le Palais-Royal à la place du Danube, elle a été, par la suite, dotée d'une seconde branche qui la rattache à la porte de la Villette à partir de la station Jean-Jaurès.

Son terminus Nord a été raccordé à la ligne n° 3 entre la place du Danube, la porte du Pré-Saint-Gervais et la porte des Lilas.

En vertu de la délibération d'avril 1907 et de la loi de 1910, la ligne n° 7 devait être, à partir du Palais-Royal, prolongée par les quais, la place de l'Hôtel-de-Ville et le boulevard Morland jusqu'à la place de la Bastille, où elle devait se souder à la ligne à construire Bastille-Porte de Picpus.

Toutefois, la partie de ce prolongement, comprise entre le boulevard Morland et la place de la Bastille, fut à son tour abandonnée.

Comme suite à une proposition déposée par M. Deslandres, en 1921, l'on décida de rattacher à la ligne n° 7 la partie Sud de l'ancienne ligne Porte de Montreuil- Porte d'Italie qui, faute d'un autre terminus, devait aboutir au carrefour de l'Odéon, De nouvelles études furent entreprises et la ligne n° 7 prolongée par les quais devint la ligne : Portes du Pré-Saint-Gervais et de la Villette Palais-Royal–Pont-Marie–Portes d'Italie, de Choisy et d'Ivry, avec prolongement éventuel sur la mairie d'Ivry.

Enfin, comme dernière modification, la ligne n° 7 sera raccordée à la ligne n°10, entre la rue Monge et la place Maubert, pour en faciliter l'exploitation provisoire jusqu'au moment-de la mise en service de sa partie sous-fluviale.

Les parties comprises entre les portes du Pré-Saint-Gervais-la Villette et la station du Pont-Marie sont en exploitation.

Par une délibération du 26 décembre 1925, le Conseil municipal a décidé la construction immédiate de la partie de la ligne n° 7 : sous la rue Monge, l'avenue des Gobelins et la place d'Italie ainsi que le raccordement de cette fraction à la ligne n°10, entre la rue Monge et la place Maubert, soit une longueur de 2 km. 780 de souterrains ; ces travaux sont en cours d'exécution.

Il sera nécessaire, et en vue de retirer, le plus tôt possible, le bénéfice d'une exploitation rationnelle, d'adjuger la partie comprise entre les portes d'Ivry, de Choisy, d'Italie et la place d'Italie. Ces travaux devront être votés à la session de novembre.

Plan paru en septembre 1930 (Le Génie civil)

Pour l'instant, l'Administration nous propose de nous prononcer sur la partie relative à la traversée sous-fluviale de la Seine, en aval du Jardin des plantes, qui, avec ses raccordements aux deux extrémités de la traversée, doit partir au point kilométrique 4.679,40 situé place de Jussieu, sur la rive gauche, pour aboutir au point kilométrique 5.644,27 situé sur la chaussée du boulevard Henri-IV, au débouché du boulevard Morland, sur la rive droite.

La préparation de l'adjudication, qui aura lieu par concours, demandera un délai qui peut être évalué à six ou huit mois. Ce n'est donc qu'au cours de la prochaine année que les travaux pourront commencer et leur délai d'exécution ne sera pas inférieur à trois ans et demi ; on voit, par cette remarque, combien il est urgent de se préoccuper de la traversée de la Seine, si l'on veut obtenir, le plus tôt possible, une exploitation complète et rationnelle de cette ligne qui est appelée à rendre les plus grands services.

Le projet de traversée sous-fluviale, qui nous est présenté, satisfait aux conditions requises qui imposent de laisser, entre le niveau normal de la Seine, fixé par la retenue de Suresnes, et l'extrados du souterrain, une hauteur libre de 7 mètres ; c'est ainsi que le projet réserve une hauteur de 7 m. 58 à 8 m. 42.

La ligne (rive gauche) venant de la rue Monge, arrivée à hauteur de la rue de Navarre, tourne à droite et passe sous deux immeubles de la rue Monge, sous les Arènes de Lutèce, sous l'ancien réservoir Saint-Victor, sous plusieurs immeubles de la rue des Boulangers et de la rue de Linné et, s'infléchissant encore vers la droite, atteint la place Jussieu où se trouve l'origine du présent projet. De là, elle traverse la Halle aux vins, sous le préau des eaux-de-vie et sous le bâtiment sud-est, passe sous le quai Saint-Bernard, sous la tranchée du chemin de fer d'Orléans, sous le port aux vins et pénètre sous la Seine qu'elle traverse à angle droit.

Parvenue à la rive droite, elle passe sous le quai Henri-IV, tourne à gauche par la rue Schomberg, passe sous les magasins de la Ville et suit le boulevard Morland jusqu'au boulevard Henri-IV où finit le projet.

Il restera donc par la suite, sur la rive droite, à effectuer son raccordement à la station du pont Marie, y compris la construction de la station du boulevard Morland.

La dépense envisagée est de 36.500.000 francs…

 



Dans la presse...


Le Puits artésien de la Butte-aux Cailles

L'achèvement prochain des travaux du puits artésien de la place Hébert est venu nous rappeler un autre puits du même genr dont le forage fut commencé presque à la même époque que celui du puits des hauteurs des Belleville, mais tombé complètement dans l'oubli depuis une vingtaine d'années : nous voulons parler du puits artésien de la Butte-aux-Cailles. (1889)

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Décentralisation artistique

Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)

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M. Félix Faure à l’École Estienne

Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible.
C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)

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Inauguration d'habitations à bon marché dans le XIIIè arrondissement

L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale.
L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)

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M. Albert Lebrun inaugure le monument élevé « à la gloire des mères françaises »

Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)

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Saviez-vous que... ?

Le 19 juillet 1927, le nom de rue de Gentilly fut donné à la rue du Gaz. Le nom de rue de Gentilly avait été, jusqu'en 1899, celui de la rue Abel-Hovelacque d'aujourd'hui. Cette nouvelle rue de Gentilly perdit ensuite son nom au profit de Charles Moureu et d'Albert Bayet.

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La retraite du 21e régiment d'infanterie coloniale qui, le 22 mars 1913, passa par les rues de Patay, Jeanne d'Arc, le boulevard de la Gare, les rues Pinel, de Campo Formio, les avenues des Gobelins et de Choisy ne donna lieu à aucun incident.

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Le boulevard Arago, le boulevard de Port-Royal et le boulevard Saint-Marcel furent inaugurés le 15 aout 1868. Il en fut de même du boulevard Mouffetard qui n'avait pas encore pris le nom d'avenue des Gobelins.

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Début octobre 1868, M. J..., cantonnier, demeurant rue du Chevaleret, amenait au poste de la rue du Château-des-Rentiers un petit garçon de six ans qu'il avait trouvé couché sur la voie publique. Cet enfant déclarait qu'il demeurait avec ses parents rue de la Pointe-d'Ivry, que son père avait chassé sa mère du domicile, conjugal, qu'il était parti avec elle et qu'elle l'avait abandonné.

L'image du jour

rue Nationale - Quartier de la Gare (image colorisée)

La rue Nationale était l'axe majeur du quartier de la Gare. La rue Jeanne d'Arc n'était pas encore transversante et était dédiée à l'industrie. La rue Nationale rassemblait commerces et services. Elle était le centre de l'animation d'une vraie vie de quartier populaire qui fut voué à la destruction par son classement en « ilôt insalubre ».  ♦