Un jour dans le 13e

 La Catastrophe de la rue de Tolb

La Catastrophe de la rue de Tolbiac

Le Journal ― 24 octobre 1915

Plusieurs reconnaissances nouvelles des victimes des explosions de la rue de Tolbiac ont été faites, hier, à la Morgue. L'une des personnes identifiées est M. Louis Bourcereau, âgé de soixante-six ans, qui habitait 2, passage Barrault, et a péri dramatiquement en portant secours aux victimes.

M. Bourcereau, qui passait à proximité, lorsque se produisit la première explosion, s'élança pour porter secours ; voyant que les ouvrières, affolées, ne trouvaient pas d'issue pour sortir de la fabrique embrasée, il se mit à démolir la palissade qui servait de clôture à la fabrique sur la rue de Tolbiac. Il avait déjà pratiqué une ouverture par laquelle plusieurs femmes avaient pu passer et il continuait à arracher les planches pour ouvrir une large baie lorsque la seconde explosion le coucha sur le sol avec celles qu'il allait sauver !

Un crédit de 25,000 francs, à titre de premier secours, a été voté hier par le bureau du Conseil municipal pour les victimes de la catastrophe de la rue de Tolbiac. Ce secours sera distribué par le bureau de bienfaisance du treizième arrondissement.

Le bureau a décidé d'attendre la décision du gouvernement, en ce qui concerne les obsèques des victimes ; cependant, ce matin, au Val-de-Grâce, on procédera à la cérémonie d'inhumation du médecin-major Desandré, du corps des sapeurs-pompiers, et demain, lundi matin, auront lieu les obsèques de Mme Lalande, née Tudoret.  Départ de la Morgue à 8 h. 1/2. Service religieux à Notre-Dame ; inhumation au cimetière d'Ivry.

La catastrophe de la rue de Tolbiac - 20 octobre 1915


21 octobre


22 octobre


23 octobre


24 octobre


25 octobre


26 octobre


27 octobre


28 octobre


29 octobre


31 octobre


18 novembre


21 novembre


10 décembre


L'accident du 23 juillet 1915

Saviez-vous que... ?

Depuis le lundi 26 août 1935, et dans un premier temps à titre d'essai, la circulation des véhicules s'effectue à sens unique, d'est en ouest, sur chacune des rampes de la voûte dite « Poterne des Peupliers ».

*
*     *

A la barrière des Deux-moulins, le bal de la Belle Moissonneuse était fréquenté par les maquignons.

*
*     *

Le 4 octobre 1923, par suite d'un dérapage, un camion-auto, chargé de caisses vides, renversait un candélabre en face le numéro 41 de la rue de Tolbiac.

*
*     *

Le 15 février 1883 des gardiens de la paix attrapaient une cigogne dans le jardin situé au milieu de la place d’Italie et remirent l’animal à M. Perruche, commissaire de police du quartier Croulebarbe qui l’envoya à la fourrière où elle mourut quelques jours après faute de nourriture adaptée.
A la déception de ceux qui croyaient que cette cigogne annonçait le printemps, il s’avéra qu’elle appartenait à un nommé Blochet, chimiste à Ivry, qui l’a fit empailler.

L'image du jour

La rue de la Butte-aux-Cailles vue vers la rue Bobillot

On remarquera le poste de police sur la gauche. Quelques temps plus tard, le commissariat de la Maison-Blanche sera installé 38 rue Bobillot et on le verra dans Dernier domicile connu avec Lino Ventura, le film se passant essentiellement dans le 13e