Un jour dans le 13e

 En banlieue - Le Journal ― 31 octobre 1915

En banlieue

Le Journal ― 31 octobre 1915

Malakoff. — Hier matin ont été célébrées, à l'église de Malakoff, les obsèques de Mlle Rose Demarquet, dix-huit ans, une des victimes de l'explosion de la rue de Tolbiac ; l'inhumation a eu lieu au cimetière de Malakoff, dans le carré réservé aux morts pour la patrie ; des discours .ont été prononcés par MM. Fourquemin, maire, et Nectoux, député.

A l'issue de la cérémonie et en raison de la proximité des fêtes de la Toussaint, la municipalité a déposé une palme sur chacune des tombes des soldats morts pour la France et inhumés au cimetière.


La catastrophe de la rue de Tolbiac

Le Petit-Parisien ― 31 octobre 1915

On a identifié, hier, à la morgue le cadavre de Mme veuve Voreaux, née Madeleine Perrelade, cinquante-deux ans, mère de trois enfants, domiciliée 16, rue Guyton-de-Morveau.

Aujourd'hui auront lieu, à midi, les obsèques de M. Etienne Champion, 184, rue de Tolbiac .

La catastrophe de la rue de Tolbiac - 20 octobre 1915


21 octobre


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31 octobre


18 novembre


21 novembre


10 décembre


L'accident du 23 juillet 1915

Saviez-vous que... ?

Depuis le lundi 26 août 1935, et dans un premier temps à titre d'essai, la circulation des véhicules s'effectue à sens unique, d'est en ouest, sur chacune des rampes de la voûte dite « Poterne des Peupliers ».

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En 1929, il y avait encore une maison de tolérance au n°9 du boulevard Auguste-Blanqui. D'après des répertoires plus anciens, il y en avait une autre dans l'immeuble voisin. Ces maisons étaient considérées comme beaucoup plus fréquentables que celles, nombreuses et misérables de la rue Harvey dans le quartier de la Gare.

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Le 4 octobre 1923, par suite d'un dérapage, un camion-auto, chargé de caisses vides, renversait un candélabre en face le numéro 41 de la rue de Tolbiac.

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C'est le 22 octobre 1944 que le jardin des Gobelins, encore appelé square des Gobelins depuis son inauguration en mai 1938, prit le nom de square René Le Gall mais contrairement à la légende véhiculée habituellement par le parti communiste, René Le Gall n'est absolument pour rien dans la création de ce jardin qui résulte d'une convention conclue en 1934 entre l'Etat et la ville de Paris, en vue de la réimplantation du mobilier National dans le 13e dont les terrains d'assise situés en bordure de l'avenue Rapp devaient être libérés en vue de l'exposition internationale de 1937.

L'image du jour

La rue de la Butte-aux-Cailles vue vers la rue Bobillot

On remarquera le poste de police sur la gauche. Quelques temps plus tard, le commissariat de la Maison-Blanche sera installé 38 rue Bobillot et on le verra dans Dernier domicile connu avec Lino Ventura, le film se passant essentiellement dans le 13e