Un jour dans le 13e

 La catastrophe de la rue de Tolbiac

La catastrophe de la rue de Tolbiac

Le Petit-Parisien ― 29 octobre 1915

Les obsèques des soldats Edmond Popieul, du 21e colonial, et François Olivier, de la 22° section, ont été célébrées, hier, avec le même cérémonial que celles de la veille.

Dans la matinée, à dix heures, ont également eu lieu, à Gentilly, les obsèques de M. Raoul Le Guyadère, domicilié 117, rue de Montrouge, et de M. Louis Perret, 30, rue Frileuse. Dans l'après-midi, une cérémonie analogue s'est déroulée à Vanves, où l'on a célébré les obsèques de Mme Marguerite Nicolas, domiciliée rue Danton. Un corps a encore été identifié à la morgue, celui de M. Etienne-Jean-Baptiste Valère-Champion, quarante-cinq ans. artificier, né à Montot (Haute-Saône), père d'un enfant. Il a été reconnu par sa veuve, qui tient un bureau de tabac 184, rue de Tolbiac, et par son père.

Aujourd'hui auront lieu les obsèques de M. Joseph Catonneaud et du contre-maître de l'établissement Billant, M. Henri-Alphonse Thomine.

A l'heure actuelle on compte encore huit personnes déclarées disparues ce sont celles dont les corps ou les débris sont encore non identifiés à la morgue.

La catastrophe de la rue de Tolbiac - 20 octobre 1915


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L'accident du 23 juillet 1915

Saviez-vous que... ?

Depuis le lundi 26 août 1935, et dans un premier temps à titre d'essai, la circulation des véhicules s'effectue à sens unique, d'est en ouest, sur chacune des rampes de la voûte dite « Poterne des Peupliers ».

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En 1863, le marché aux chevaux du boulevard de l'Hôpital se tenait le mercredi et le samedi de chaque semaine et le premier lundi de chaque mois. Quelques temps plus tard, le marché aux chevaux était appelé à migrer dans le 14e arrondissement pour permettre le percement du boulevard Saint-Marcel. Il revint dans le 13e en 1878.

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En 1937, le président du comité du 13e arrondissement du Groupement général des classes moyennes tenait sa permanence pour les adhésions au cabaret de Mme Grégoire, 41, rue de Croulebarbe.

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En 1849, face à la barrière des Deux-Moulins, sur le territoire de la Commune d’Ivry, dans la rue principale qui allait devenir la rue Nationale, deux bals se faisaient concurrence : La Belle Moissonneuse au 31 (ancienne numérotation), propriété de M. Latruffe et La Belle-Jardinière exploité par M. Cudat qui fut remplacé par Le Grand Vainqueur.
Le bal de la Belle-Moissonneuse accueillit de nombreuses réunions politiques de 1848 jusqu’en 1876 et ferma ses portes peu après.

L'image du jour

La rue de la Butte-aux-Cailles vue vers la rue Bobillot

On remarquera le poste de police sur la gauche. Quelques temps plus tard, le commissariat de la Maison-Blanche sera installé 38 rue Bobillot et on le verra dans Dernier domicile connu avec Lino Ventura, le film se passant essentiellement dans le 13e