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 M. Steeg, maire de Berlin, à l'école de la rue Küss -1941

M Steeg, maire de Berlin, à l'école de la rue Küss

Le Petit-Parisien — 28 février 1941

Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris.

Hier matin, M. Steeg répondant à l'invitation de M. Charles Magny, préfet de la Seine, visitait l'hôtel de ville de Paris.

Guidé à travers les salons de l'hôtel de ville par MM. Charles Magny et MM. Giraud, commissaire général des grands travaux de la région parisienne et Doumerc, directeur général des affaires municipales et du plan de Paris, le Dr Steeg s'intéressa plus particulièrement à l'exposition installée dans la grande salle des fêtes.

Le maire de Berlin s'est rendu ensuite à l'hôpital de la Salpétrière où il a été reçu par M. Serge Gas, directeur général de l'Assistance Publique et le professeur Gosset de l'Académie de médecine. Puis accompagné de M. Chatellun, inspecteur général de l'instruction publique de la Seine, il a parcouru les locaux du groupe scolaire de la rue Küss. Il a enfin successivement visité le groupe des habitations à bon marché de la place des Peupliers et la célèbre école Estienne.


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Construction d'un groupe scolaire rue Küss (1931)

Inauguration du groupe scolaire de la rue Kuss -1934

Inauguration des HBM de la rue des Peupliers (1933)

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Enceinte continue – rive gauche

Cette partie de l’enceinte, beaucoup moins avancée que celle de la rive droite n’aura guère que vingt-huit à trente fronts bastionnés. Elle commence à la dernière maison de la gare d’Ivry et s’en va aboutir à la Seine, un peu au-dessous du pont de Grenelle, vis-à-vis Auteuil. (1841)

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La Ville de Paris est parvenue à faire expulser les locataires

Les locataires n'étaient pas plutôt dans la rue que des démolisseurs se mettaient à l'ouvrage pour le compte d'un garage Renault qui fait procéder à des agrandissements.
Ainsi les limousines des exploiteurs seront à l'abri et les locataires logeront où et comme ils pourront. (1927)

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Dans le passage Moret où règne la misère

Que l'on démolisse les taudis, nids à tuberculose qui pullulent dans la « Ville-Lumière », nous n'y trouverons rien redire, au contraire ! Mais que sous prétexte d'assainissement, comme cela s'est produit passage Moret, on expulse, en 21 jours, au profit d'un garage, des malheureux que l’on a finalement « logés » dans des taudis sans nom, c'est un véritable scandale ! (1927)

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Oasis faubourienne

Tout un coin de Paris est en train de se modifier singulièrement. Huysmans ne reconnaîtrait plus sa Bièvre. Non seulement le ruisseau nauséabond est maintenant couvert depuis bien des années, mais le sinistre passage Moret a presque complètement disparu de la topographie parisienne et, au milieu de cette année, les fameux jardins dont la jouissance était réservée aux tisseurs et dessinateurs de la Manufacture des Gobelins, vergers en friche qui, quelquefois, servaient de dépôt d'ordures aux gens du quartier, auront perdu leur aspect de Paradou abandonné. (1937)

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Un jardin unique en son genre, celui des Gobelins, va être inauguré la semaine prochaine

Paris aura la semaine prochaine un nouveau jardin public, un très beau jardin. Il n’en possédera jamais trop !
Le fait est d’autant plus intéressant que ce nouveau jardin se trouve dans un arrondissement, au reste fort peuplé, le 13e, qui, il y a encore un an, ne possédait pas le moindre square. (1938)

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Saviez-vous que... ?

En 1863, le marché aux chevaux du boulebard de l'Hôpital se tenait le mercredi et le samedi de chaque semaine et le premier lundi de chaque mois.

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L'hôpital de Lourcine (111 rue de Lourcine) était consacré au traitement des femmes atteintes de maladies secrètes et comptait 276 lits. Des consultations gratuites étaient données de 8 à 9 heures les mardis, jeudis et samedis.

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Le 26 avril 1939 une distribution de sacs de sable était organisée dans le quartier Croulebarbe par la préfecture de la Seine.

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En 1846, fut formé le projet de créer un cimetière à la pointe d’Ivry destiné à recueillir les corps des personnes décédées dans les hôpitaux et hospices. Ces terrains d’environ 9 hectares de la commune d’Ivry furent retenus en raison de leur proximité avec la Salpêtrière. Le projet n’eût pas de suite. Vingt ans auparavant, il avait déjà été question de créer un cimetière dit « cimetière du sud-est » en limite de Paris sur les terres qui constituaient le secteur des Deux-Moulins.

L'image du jour

Le carrefour des Gobelins vu depuis le boulevard de Port-Royal.