Le quartier populeux de la Maison-Blanche, dans le treizième arrondissement,
était hier en fête.
On célébrait en effet, en grande pompe, l'inauguration de l'église paroissiale
de Sainte-Anne, située 186, rue de Tolbiac, et le baptême des trois cloches
qui vont habiter les nouvelles tours.
La nouvelle église Sainte-Anne de la Maison-Blanche
Cette église remplace la modeste chapelle Bréa, du nom du général Bréa, tué
fin 1848, sur l'emplacement où elle s'élevait, chapelle qui servait jusqu'ici
d'église. Elle a été commencée en 1892, sous la direction de M. Bobin, architecte
puis construite par à-coups, suivant les résultats-des quêtes.
De l’église ; Sainte-Anne, il n'y a encore que deux superbes tours flanquées
de clochetons de style byzantin et une partie seulement de la nef, dans laquelle
avait lieu la cérémonie d'inauguration.
Devant le maître autel un immense chevalet soutenait les trois cloches d'argent
tout enrubannées et recouvertes de superbes , robes de dentelle.
Lucile, la plus grasse cloche, qui mesure 1 mètre 65 de diamètre à sa base,
avait comme parrain et marraine M. et Mme Nolleval qui l'ont donnée à l'église.
Sa puissante voix qui donne le do sonnera les événements heureux ou tristes
de ce quartier éloigné.
Françoise-Honorine, sœur cadette de Lucile, a été offerte par M. et Mme Lombard
qui assistaient à son baptême ; elle donne le ré, et ses premiers vagissements
ont été d'une parfaite sonorité argentine.
Jeanne-Marie enfin, la plus petite des trois Cloches, un mi aigu et joyeux,
a été offerte par la comtesse Foucher de Careil et M. Miramont, curé de la paroisse.
La cérémonie religieuse était présidée par Mgr Jourdan de la Passardière,
évêque de Roséa, représentant l'archevêque de Paris.
M. Samuel Rousseau, après la visite des tours que l'évêque a bénites, a fait
exécuter une cantate fort brillante, Cantate des cloches, composée pour la circonstance.
Le curé de Sainte-Anne nous a déclaré, avec une confiance d'autant plus méritoire
qu'il est au milieu d'une population ouvrière et pauvre, qu'il comptait arriver
à achever bientôt son église.
La cour des Miracles était hier soir en grand émoi ; elle avait transporté cahin-caha, béquillant et gesticulant, ses pénates dans le quartier de la Gare, rue Nationale, tout là-bas, au bout de Paris, près de la barrière d'Italie. Il faut dire que le 13° arrondissement a un maire, M. Thomas, « qui fait des économies sur les fonds alloués par la Ville au service de bienfaisance, et qui, cette année, a rendu 50,000 francs à l'Assistance publique. (1897)
Au moment où le service de statistique municipale constatait avec satisfaction une décroissance notable de la mortalité dans Paris, une épidémie éclatait dans un quartier excentrique et y jetait l'effroi. Le quartier contaminé est celui de la Maison-Blanche, situé dans le treizième arrondissement, sur les bords de la Bièvre. (1890)
Il paraît décidé qu'on conservera pieusement les ruines de la Cour des Comptes, comme souvenir de 1871. Mais il est un autre monument, également ruiné par la Commune et dont la vue séduit beaucoup moins : la façade de la manufacture des Gobelins « provisoirement » remplacée par une construction en platras et une palissade en planches. (1891)
Souvent nous avons parlé de cette gentille œuvre la Mie de Pain, qui a rendu depuis six ans de si grands services aux pauvres de la Maison-Blanche. (1897)
Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part. (1910)
Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)
Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville. (1896)
J'ai souvent parcouru en voisin cette rue que Jeanne d'Arc a baptisée, il y a soixante-quinze ans, à l'époque de l'annexion de l'ancienne banlieue, la commune d'Ivry en faisait partie. (1939)
Dans quelques jours, le 123-124, dernier spécimen des multiples tramways qui, il y a peu de temps encore, occupaient les rues de Paris, va disparaître. Il fera son dernier voyage, le 15 mars et sera remplacé, le lendemain, par un autobus. (1937)
La rive gauche réclamait son Métro : on va le lui accorder. Ainsi disparaîtra bientôt toute cause de jalousie entre les deux rives de la Seine. Il était grand temps qu'un peu d'équité intervint dans la répartition des lignes ! (1903)
Depuis longtemps les habitants des quartiers Croulebarbe et de la Maison-Blanche réclamaient l’achèvement de la rue Auguste Lançon, pour pouvoir se rendre sans un long détour à la gare du Parc-Montsouris. Enfin, c’est fait ! (1900)
Un drame qui a causé une profonde émotion dans le quartier de la Maison-Blanche s'est déroulé, hier soir à dix heures, dans l'immeuble portant le numéro 8 de la rue du Tage