La rue Corvisart va être l'objet d'une réfection presque complète.
Perdue dans les solitudes de à la « Glacière », c'était jadis la rue du Champ-de l’Alouette,
un joli nom de rue, qui en disait bien l'origine et qui, hélas ! ;-a perdu sa double raison
d'être. De vilaines bâtisses cachent aux passants ce qui était le champ et l’alouette chassée par
les « pierrots.» parisiens, est allée porter ailleurs la note gaie de ses vocalises matinales !
A l'angle de la rue qu'on va élargir — à ses dépens, sans doute — un vieil hôtel délabré qu'entoure
une grille rongée de rouille profile encore sa silhouette au milieu d'un taillis de li las
et de cytises. Sa façade est ornée d'un portique à colonnes et de deux statuettes qui durent représenter
jadis Flore et Pomone, mais que l'âge et l'injure des hommes ont décapitées.
C'est le « Château de Napoléon », ainsi qu'on le désigne communément dans le quartier II
y avait là, naguère, un relai de poste, et peut-être l'Empereur s'y arrêta-t-il. Nous ne savons.
Toujours est-il que construit par Peyre, l'aîné, pour M. de Neufbourg*, cet hôtel servit, pendant
plus demi-siècle, de buanderie aux hospices de Paris
Il est abandonné depuis longtemps.
Que va devenir maintenant le « Château de Napoléon » ?
*L'orthographe originale de l'article a été respectée.
Eugène
Atget - Ministère de la Culture (France) - Médiathèque de l'architecture et du patrimoine -
diffusion RMN
Dans un petit café de la place Pinel, un terrassier, Louis Pruvost, dit « Petit-Louis » s'approchait hier soir du comptoir de zinc. Il commanda un verre de gros vin rouge et se tournant, tout à coup, vers une de ses connaissances, M. Rajot, il lui dit en le regardant dans les yeux : — Ma femme est guérie de ses maux de tête, je viens de lui ouvrir le crâne avec ma hache ! Ces femmes, ajoutait-il, ont tous les jours un mal nouveau qui les prend.
On sait que toute la zone annexée de la rive gauche doit être traversée par une grande voie parallèle aux anciens boulevards extérieurs. Cette artère, déjà ouverte, depuis deux ans, entre la place de l'Église de Montrouge et la rue de la Glacière... (1878)
Au commencement du mois de septembre de l'année dernière, une odeur nauséabonde s'était répandue dans la maison rue Clisson, 2. Elle augmenta progressivement d'intensité, et finit par devenir insupportable. On en rechercha la cause, et on reconnut qu'elle provenait du logement occupé par le sieur Boucher, commissionnaire en vins.
Notre gravure représente la devanture de la boutique qu'un boucher, — pourquoi pas un chevalier ? — vient d'ouvrir près du boulevard d'Italie...... (1866)
Entre les numéros 26 et 28 de la rue Damesme s'ouvrent, parmi des terrains vagues, plusieurs voies symétriquement alignées où s'élèvent, pittoresques et vétustés, des baraques en planches et des cahutes en torchis. C'est là que vit, grouille et travaille une populeuse colonie de chiffonniers.
On va bientôt procéder dans le 13e arrondissement (des Gobelins) aux travaux d’agrandissement et de régularisation de la place d’Italie et de ses abords.... (1866)
Le chant des coqs et le gloussement des poules, parqués dans un terrain vague de la rue Brillat-Savarin, avaient attiré l'attention du chiffonnier Jean Pitallier, âgé de cinquante-sept ans, et de la chiffonnière Emma Truffier, un peu plus jeune.
Une tentative d'assassinat avec préméditation a été commise hier soir, rue Auguste-Lançon, dans le quartier de la Maison Blanche. Un nommé Albert Villey, âgé de vingt-cinq ans, a lardé de coups de couteau un cordonnier, M. Charles Sander, âgé de trente-cinq ans. C'est la vengeance qui a provoqué ce drame, dont voici les détails...