Dans la presse...

 Un propriétaire avait vendu 100 francs son immeuble à ses locataires (1926)

Un propriétaire avait vendu 100 francs son immeuble à ses locataires

Et ceux-ci ne peuvent arriver à s'entendre

Le Petit-Parisien — 4 février 1926

Dans le populeux quartier des Gobelins, il est un groupe de gens à qui l'on a mis le bonheur — bonheur relatif, d'ailleurs — à portée de la main, et qui se disputent au lieu de le cueillir sagement. Ces gens demeurent sous le même toit, 9, passage Moret, voie vétuste qui semble être restée dans le même état qu'au temps des mousquetaires.

Le passage Moret - Eugène Atget 1925

L’histoire remonte au mois d'octobre 1922. À cette époque, le propriétaire, inquiet à juste titre de la solidité de son immeuble et ne pouvant songer à le faire réparer, préféra le céder à ses locataires pour cent francs !

Il est nécessaire d'ajouter que ce philanthrope n'était propriétaire que de la maison, et non pas du terrain, lequel appartient à la Ville de Paris. Celle-ci réclama seulement 1,200 francs par an pour la location du terrain. Et il fallut bien créer une association entre les copropriétaires, d'abord pour répartir les loyers, ensuite pour s'entendre sur les réparations urgentes et les engagements à prendre vis-à-vis des entrepreneurs.

Au début, l'association comprenait vingt-six membres et tout marcha à peu près bien. Puis, quelques familles furent obligées d'aller vivre ailleurs quelques habitants moururent. Bref, à l'heure actuelle, les copropriétaires ne sont plus que dix-neuf. Sur ce nombre, cinq ne veulent plus faire partie de l'association et le juge des référés a dû désigner un administrateur judiciaire. Mais le clan majoritaire n'entend point se soumettre à la décision du juge et se propose d'en appeler.

Entre temps, un orage s'accumule. L'administration préfectorale parle de faire évacuer la maison qui, n'étant plus entretenue, menace ruine les contributions directes réclament 1.957 francs et six centimes pour les impôts impayés depuis trois ans…

Et les copropriétaires, de l'immeuble du passage Moret rêvent l'heureux temps où ils n'étaient que de simples locataires.



Dans la presse...


Le Puits artésien de la Butte-aux Cailles

L'achèvement prochain des travaux du puits artésien de la place Hébert est venu nous rappeler un autre puits du même genr dont le forage fut commencé presque à la même époque que celui du puits des hauteurs des Belleville, mais tombé complètement dans l'oubli depuis une vingtaine d'années : nous voulons parler du puits artésien de la Butte-aux-Cailles. (1889)

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Les nouvelles prisons Saint-Lazare et Sainte-Pélagie.

La nouvelle prison Saint-Lazare sera élevée dans le 13e arrondissement, sur un emplacement presque double de celui qu’elle occupe actuellement et qui est délimité par la rue de Tolbiac (qu’on perce en ce moment), la rue Nationale, le chemin de fer de ceinture et une voie projetée aboutissant à l’avenue d’Ivry. (1877)

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Le nouveau pont de Tolbiac à Bercy

Il y a cinq ans, le conseil municipal de Paris décidait la réunion par un pont des deux quais de la Gare et de Bercy, afin de partager en deux l'espace de 1200 mètres environ qui sépare le pont National du pont de Bercy. Ce grand travail vient d’être commencé, et déjà le béton coulé dans des batardeaux est arrivé à la hauteur désignée pour recevoir les fondations de pierre. (1879)

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L'Hôpital de la Croix-Rouge
Inauguration solennelle

L'hôpital école de la Croix-Rouge

Hier, à deux heures et demie de l'après-midi, bien au-delà de la place d'Italie, dans le Paris inconnu de la vallée de la Bièvre, les rues étaient par hasard noires de monde. C'était grande fête pour les pauvres, les ouvriers du faubourg déshérité, qui faisaient joyeusement la haie, accueillant avec enthousiasme ceux qui venaient planter définitivement la croix rouge au milieu d'eux. (1908)

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Travaux publics

Conformément à un arrêté de M. le préfet de la Seine concernant les travaux de voirie à exécuter dans le 13e arrondissement, on va bientôt procéder à l'exécution de travaux d'agrandissement et de régularisation de la place d'Italie et de ses abords. (1867)

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Saviez-vous que... ?

La rue du Tibre, dans le quartier Maison-Blanche, a été ouverte sur l'emplacement d'une voirie d'équarrissage, elle a porté le nom de rue de la Fosse-aux-Chevaux, puis du Tibre, à cause de la Bièvre autour de laquelle ont été groupés des noms de fleuves.

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La rue Berbier du Mets tient son nom de Gédéon Berbier du Mets (1626-1709), qui fut le premier Intendant général du Garde-Meuble de la Couronne, ancêtre du Mobilier national.

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L'orage remarquable par sa longue durée plus encore que par sa violence, qui éclata le lundi 23 juillet 1906 au soir sur Paris, causa beaucoup de dégâts. Dans le treizième arrondissement, la Bièvre, très grossie, sortit de son lit et inonda le passage Moret, dont les maisons ont dû durent être évacuées. Rue de la Glacière, 25, les ateliers de MM. Dufresne et Rommutel furent envahis par les eaux.

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Le 8 février 1885, vers dix heures, deux chevaux attelés à un camion de la compagnie du Nord, chargé de charbon, s’emportaient, rue du Moulinet : malgré les efforts du charretier, le nommé Bruli, ils n'ont pu être maintenus, la pente de la rue étant très rapide en cet endroit, et ils sont allés s'abattre contre un mur de clôture, passage Vandrezanne, n° 10.
Par suite, un des chevaux a été tué sur le coup, l'autre s'est blessé fortement aux jambes. Un pan du mur s'est écroulé, une porte a été brisée et le camion a été mis en pièces. Par un hasard providentiel, le charretier Bruli n'a eu aucun mal.

L'image du jour

Place Pinel