Dans la presse...

 La ligne métropolitaine n° 10 doit être prolongée jusqu'à Austerlitz - 1932

La ligne métropolitaine n° 10 doit être prolongée jusqu'à Austerlitz

Les habitants du quartier de la Gare voudraient le terminus à la porte de Vitry avec six stations intermédiaires

Le Matin — 14 juillet 1932

En parlant, l'autre jour, du projet de prolongement de la ligne métropolitaine n° 10, actuellement arrêtée à la station Jussieu, vers la gare d'Orléans, terminus envisagé, nous notions que les organisations consultées n'avaient opposé aucune objection à l'administration préfectorale.

La sortie du métro Place Jussieu

Le Syndicat de défense des intérêts généraux du quartier de la Gare, cependant, nous prie de déclarer qu'il a protesté contre le parcours projeté dès qu'il en a eu connaissance. Le quartier de la Gare est le seul qui n'ait point le métro.

Sa population, en majorité ouvrière, atteint pourtant 60.000 habitants que les avantages de ce moyen de circulation auraient grandement soulagés. La modification demandée par le Syndicat de la Gare portait le terminus à la porte de Vitry. Elle aurait pu, en conséquence, provoquer l'utile création des stations suivantes : 1° au carrefour des rues Buffon et Geoffroy-Saint-Hilaire 2° au carrefour du boulevard Saint-Marcel et de la rue Jeanne-d'Arc prolongée; 3° au carrefour du boulevard de l'Hôpital et des rues Jenner et Esquirol (correspondance avec la ligne n° 5) ; 4° au carrefour de la place Pinel et du boulevard de la Gare (correspondance avec la ligne n°6) ; 5° à place Nationale ; 6° au carrefour des rues de Patay et de Tolbiac. Terminus porte de Vitry.

« Nous n'avons pu, nous a écrit M. Vincent, président du Syndicat de défense des intérêts généraux de la Gare, que déposer notre contre-projet à la mairie du 13e arrondissement en prenant connaissance du procès-verbal d'enquête. Si encore nous avions été soutenus par notre représentant naturel, qui est en l'espèce M. Marty, conseiller municipal communiste. Mais M. Marty n'a jamais daigné répondre à nos demandes d'intervention, et nous n'avons pas connaissance qu'il ait agi, auprès des pouvoirs publics, en faveur du quartier qui l'a élu.

» C'est, sans doute, ajoute M. Vincent, grâce à cette carence que le quartier de la Gare restera le plus déshérité au point de vue des moyens de communication. »


Plan paru dans L'Excelsior en 1938

L'article initial

La ligne métropolitaine n° 10 sera modifiée, dans son tracé terminal au profit des habitants de la rive gauche

Le Matin — 29 juin 1932

Une modification de la ligne n° 10 du métropolitain est, en ce moment, soumise, pour avis, par la préfecture la Seine, aux organisations administratives et commerciales compétentes.

La ligne n° 10, actuellement en service entre les Invalides et la place Jussieu, devait ultérieurement aboutir à la Bastille. La modification envisagée aurait pour but de l'amener directement à la gare d'Orléans, avec possibilité de la pousser jusqu'à la gare de Lyon. Ce dernier projet présente l'intérêt de mettre la gare d'Austerlitz en relation immédiate avec toute la rive gauche. Il permettrait en outre à trois quartiers de la rive gauche : Jardin-des-Plantes (28.100 habitants), la Salpêtrière (31.260) et la Gare (53.962) d'être généralement mieux desservis.

Le projet préfectoral n'a rencontré, jusqu'à présent, aucune objection.


Le prolongement de la ligne 10 entre Jussieu et La Gare d'Austerlitz fut inauguré le 12 juillet 1939 avec plusieurs années de retard.



Dans la presse...


Le Puits artésien de la Butte-aux Cailles

L'achèvement prochain des travaux du puits artésien de la place Hébert est venu nous rappeler un autre puits du même genr dont le forage fut commencé presque à la même époque que celui du puits des hauteurs des Belleville, mais tombé complètement dans l'oubli depuis une vingtaine d'années : nous voulons parler du puits artésien de la Butte-aux-Cailles. (1889)

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Un quartier qui s'écroule

Un fait fort curieux se produit en ce moment dans la partie du quartier de la Maison-Blanche, comprise entre les rues de Tolbiac, de la Providence et de l'Espérance. (1898)

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Les futures grandes voies du 13e arrondissement

Le système d'ensemble des grands travaux de la ville de Paris, rive gauche, touche par des points trop nombreux aux intérêts de la population et de la propriété parisiennes pour que son étude ne soit pas, pour le Siècle, l'objet d'un sérieux examen.
Nous analyserons successivement chacune des grandes lignes appelées à ajouter à la splendeur et au bien-être de la ville, et nous allons commencer ce travail par les voies qui doivent régénérer le douzième arrondissement le plus pauvre jusqu'ici et le plus délaissé. (1858)

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La basilique et les nécropoles de Saint-Marcel

Sur le flanc méridional des coteaux qui dominent le ruisseau de la Bièvre et en face du plateau sur lequel est assis le Panthéon, on voyait, à la fin du siècle dernier, un peu avant la construction du mur des fermiers généraux, une sorte de petite ville, distincte de la grande, ayant ses rues, ses places, ses marchés, ses remparts, ses fossés, ses églises et ses juridictions. (1873)

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Un nouveau groupe scolaire parisien a été inauguré hier

La Ville de Paris a inauguré, hier matin, rue Kuss, dans le 13e arrondissement, un groupe scolaire ultra-moderne, édifié en dix-sept mois, sur la proposition de M. Louis Gélis, conseiller municipal du quartier. (1934)

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Saviez-vous que... ?

La rue du Tibre, dans le quartier Maison-Blanche, a été ouverte sur l'emplacement d'une voirie d'équarrissage, elle a porté le nom de rue de la Fosse-aux-Chevaux, puis du Tibre, à cause de la Bièvre autour de laquelle ont été groupés des noms de fleuves.

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La retraite du 21e régiment d'infanterie coloniale qui, le 22 mars 1913, passa par les rues de Patay, Jeanne d'Arc, le boulevard de la Gare, les rues Pinel, de Campo Formio, les avenues des Gobelins et de Choisy ne donna lieu à aucun incident.

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Le 29 juin 1901, la température atteignit 33° à Paris et ce jour là, vers midi, Mme Louise Lesire, âgée de cinquante- deux ans, demeurant 157, rue Jeanne-d’Arc, fut frappée d'insolation, boulevard Saint-Marcel. Elle mourut dans la pharmacie où on l’avait transportée pour lui donner des soins. (Le Figaro - 30 juin 1901)

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En 1887, Charles et Alphonse Sécheresse, tous deux domiciliés 13 passage du Moulinet et tous deux marchands de vinaigre, constituaient une société en nom collectif ayant pour objet le commerce de marchand de vinaigre et de conserves. Alphonse en deviendra le seul propriétaie à partir de 1891. Plus tard, il sera condamné pour mise en vente d'huile falsifiée.

L'image du jour

Place Pinel