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 Les nouvelles places de Paris - 1866

Les nouvelles places de Paris

Le Temps — 13 juillet 1866

On s'occupe en ce moment de la régularisation et de la décoration de douze places principales, établies sur remplacement d'anciennes barrières supprimées.

En voici la désignation :

1°la place de l'Ourcq formera un hémicycle devant la façade du nouvel Entrepôt des douanes, en voie d'achèvement, au bout du bassin de la Villette ;

2° La place de la barrière de Belleville, sauf quelques modifications d'alignement, conservera les dimensions actuelles ;

3° La place de la barrière de Ménilmontant formera, du côté de l'ancien Paris, un demi-cercle où viendront déboucher les boulevards de Ménilmontant, de Belleville, d'Austerlitz et la rue Oberkampf ;

4° La place de l'ancienne barrière des Amandiers aura une forme polygonale, obtenue, au moyen de pans coupés ; les deux fractions du boulevard extérieur et le boulevard venant de la place du Château-d'Eau, seront ses principaux affluents ;

5° La place de la barrière des Rats sera le point où aboutira le boulevard Philippe-Auguste, un des rayonnements projetés de la place du-Trône ;

6° L'emplacement; de l'ancienne barrière du Trône formera une place quadrangulaire, ornés de deux promenoirs plantés en arrière de ses deux colonnes ;

7° La place de l'ancienne barrière Picpus, située à l'un des points de brisure du boulevard sera échancrée en demi-lune du côté de l'ancien Paris, et conservera sa forme  triangulaire du côté opposé ;

8° La place Daumesnil sera un parallélogramme allongé avec cinq grandes artères divergentes ;

9° La place de l'ex-barrière de Charenton conservera à peu près sa configuration actuelle, mais sera de beaucoup élargie; les abords en seront rectifiés ;

10° Le boulevard de Bercy subira aussi quelques modifications sur les doux parties –qui confinent au chemin de fer de Lyon a, à son débouché sur le quai, sur l'emplacement de l'ancienne barrière de la Râpée, il sera créé une place par la formation d'un pan coupé de 28 mètres aux dépens de la première maison du quai de Bercy, maintenant en contrebas de la chaussée nouvelle ;

11° Sur la rive gauche, une place circulaire sera ouverte à droite du faubourg de la Gare, près de l'endroit où était la barrière des Deux-Moulins ;

Extrait d'un plan de Paris publié en 1869

12° Pour la place d'Italie, on a conçu un projet grandiose, justifié par sa merveilleuse position topographique. En effet, située sur un des points des plus élevés du sol parisien, elle domine tout le cours de la Seine en amont, la vallée de la Bièvre, et, si les projets sont mis à exécution, on jouira de là d'un panorama magnifique.

D'après le plan, la place sera un polygone à sept faces; elle aura 100 mètres de rayon, 200 mètres de diamètre.

Outre les faubourgs de l'Hôpital, de la Gare, de Choisy, de Fontainebleau, qui y aboutissent, elle sera pourvue d'un débouché de plus par l'ouverture, entre la rue Mouffetard et le faubourg d'Italie, de l'amorce d'un nouveau boulevard, qui ne sera tracé d'abord que jusqu'à la petite rue de Gentilly, mais qui se prolongera ultérieurement jusqu'au point brisure des boulevards Arago. et Saint-Marcel.

En avant des maisons qui bordent la place seront établis sept quinconces qu'une chaussée de douze mètres séparera des façades. La mairie du treizième arrondissement, qui s'élèvera entre la rue Mouffetard et la petite rue des Vignes, formera l'une des faces de ce vaste heptagone.

On comprend que les noms par lesquels nous avons désigné les nouvelles places seront très probablement remplacés par d'autres, qui ne sont pas encore arrêtés.

La place d'Italie dans sa configuration moderne
 

L'aménagement du XIIIe

Les années 1860 : projets pour les zones annexées et premiers travaux

Le cadre général

Les projets de voirie

Le chemin de fer de ceinture

Les années 1870-80

Quartier de la Salpêtrière

Quartier de la gare

Quartier de la Maison-Blanche

Les années 1890

Les années 1900-1920

Dans la presse...


Enceinte continue – rive gauche

Cette partie de l’enceinte, beaucoup moins avancée que celle de la rive droite n’aura guère que vingt-huit à trente fronts bastionnés. Elle commence à la dernière maison de la gare d’Ivry et s’en va aboutir à la Seine, un peu au-dessous du pont de Grenelle, vis-à-vis Auteuil. (1841)

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Éclairez S.V.P.

Depuis longtemps les habitants des quartiers Croulebarbe et de la Maison-Blanche réclamaient l’achèvement de la rue Auguste Lançon, pour pouvoir se rendre sans un long détour à la gare du Parc-Montsouris. Enfin, c’est fait ! (1900)

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L'état des projets pour le XIIIe arrondissement

Les travaux commencés l'année dernière pour le raccordement des boulevards d'Italie et des Gobelins sont sur le point d'être terminés. On achève le macadam et les trottoirs de la dernière fraction du parcours. (1864)

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Le boulevard Saint-Marcel

Avant de commencer mon article sur le treizième arrondissement, je crois utile de parler spécialement de sa ligne frontière, du boulevard Saint-Marcel, qui en constitue la limite septentrionale.
Cette grande voie, qui a coupé le marché aux chevaux, écorné l'ancien cimetière de Clamart et absorbé la petite place de la Collégiale, a été enfin tracé onze ans après avoir été décrété d'utilité publique (17 août 1857). Mais a-t-elle été exécutée de manière à donner satisfaction aux intérêts des quartiers qu'elle traverse, aux intérêts des propriétaires et des habitants qui se trouvent dans son voisinage ? (1868)

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L’empoisonnement de Paris

La Bièvre est l'une des causes les plus actives de l'empoisonnement parisien. Ce ruisseau, chanté par les poètes, sur les bords duquel Rabelais aimait à se promener et qui a inspiré des idylles à Benserade, n'est en réalité qu'un égout à ciel ouvert. (1884)

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Saviez-vous que... ?

A la barrière des Deux-moulins, le bal de la Belle Moissonneuse était fréquenté par les maquignons.

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Le pont National, oeuvre des ingénieurs Couche et Petit, a été achevé en 1853. Il portait initialement le nom de pont Napoléon III.

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Selon un article du Figaro du 29 août 1905, le 13e arrondissement comptait alors 938 jardins privés.

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Lorsque la gare de marchandises de la rue de Tolbiac entra en fonctionnement en mai 1903, cette ouverture s'accompagna de la création d'une nouvelle porte pour Paris dite « Porte des Gobelins » dotée d'un bureau d'octroi pour surveiller les entrées et sorties des biens et des personnes de la capitale.

L'image du jour

Rue du Chevaleret vue du boulevard de la Gare