UNE ÉVOCATION DU 13e ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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Une évocation du 13e arrondissement de 1860 aux années 30

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Lieux et monuments du Treizième

Lieux et monuments

Lieux

Abattoirs de Villejuif (1903)


A.O.I.P. (rue Charles Fourier) (1933)


Arts et Métiers (Ecole des ) (1903)


Asile Nicolas Flamel (rue du Château-des-Rentiers (1904)


Austerlitz (Village d') (1884)


Barrière Croulebarbe (1865)


Barrière des Deux Moulins (1865)


Barrière des Deux Moulins - Le cabaret de la mère Marie (1859)


Barrière de Fontainebleau (1865)


Barrière de la Gare (1865)


Barrière de la Glacière (1865)


La Belle Moissonneuse (1864)


La Belle Moissonneuse (1875)


Boucherie de cheval - Première - à Paris (1866)


Boulevard d'Italie (1883)


Le Cabaret du Pot-d’Étain (1864)


Le Champ de l'alouette (1933)


Le Casino du XIIIe (1899)


La chapelle Bréa (1897)


Château Napoléon (1904)


Cité Doré (1854)


Cité Doré (1882)


Cité des Kroumirs (1882)


Clos Payen (1891)


Rue Croulebarbe (1865)


Les Deux-Moulins et le hameau d'Austerlitz (1884)


Dispensaire Emile-Loubet


L'école Estienne (1896)


L'école Kuss (1934)


Eden des Gobelins (1934)


Église Notre-Dame de la Gare (1861)


Église Saint-Anne (1900)


L’église Saint-Hippolyte, aux Gobelins (1908)


La « Folie » Neubourg (1906)


La « Folie » Neubourg (1929)


Fontaine à Mulard (rue de la - ) (1904)


La glacière du 13e (1873)


Gare d'Orléans (1890)


Jeanne d'Arc (Statue) (1891)


Parc (Square) Kellermann


Rue Küss (1929)


Lourcine (Hôpital de -) (1890)


Mairie du 13e (1893)


Marché aux chevaux (1867)


Marché aux chevaux, vu par M. Macé, anc. chef de la sûreté (1888)


Marché aux chevaux (1890)


Marché des Gobelins (1867)


Monument aux mères (1938)


Passage Moret (1911)


Hôpital de la Pitié (ancien) (1903)


Hôpital de la Pitié (ancien)(1908)


Hôpital de la Pitié (nouvel) (1910)


Maison des typos (1933)


Place d'Italie (1877)


Place d'Italie - Histoire de la (1925)


Pont Tolbiac (Inauguration) (1895)


Pont Tolbiac (Technique) (1895)


Poterne des Peupliers - Le Cabaret des Peupliers (1880)


Poterne des Peupliers (1930)


Rue des Peupliers vue par J. Mary (1908)


Raffinerie Say (1890)


Raffinerie Say (1905)


Rue des Reculettes (1928)


Ruelle des Reculettes (1914)


La Salpêtrière (1890)


La Salpêtrière (1903)


Le Théâtre des Gobelins (1869)


Le verger des Gobelins (1914)


La Zone (1931)


La Zone (1933)


 La place d'Italie de 1800 à 1848
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Extrait des Mémoires de la Société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France (Tome 48 - 1925)

 

III. — De 1800 à 1848.

Pendant un demi-siècle, sauf l’arrivée de Napoléon Ier retour de l’île d’Elbe, rien de bien saillant ne vint agrémenter l’histoire de la barrière d’Italie, dont on changea le nom en celui de barrière Marengo de 1800 à 1815. C’est par la barrière d’Italie que, le soir du 20 mars 1815, Napoléon rentrait dans Paris, presque au moment où Louis XVIII en sortait par la barrière de Clichy ; le Corse n’y devait rester que Cent jours.

La barrière de Fontainebleau au tout début du XIXe siècle

Un ancien trésorier de Napoléon, le baron Peyrusse, a laissé un pittoresque récit de cette rentrée : « Sa Majesté arriva, écrit Peyrusse, dans la nuit à Fontainebleau ; après quelques heures de repos, Sa Majesté passa en revue, dans la cour du palais, un régiment de lanciers. Après l’arrivée de la Garde, l’Empereur, apprenant que le roi avait quitté Paris et que la capitale était libre, se mit en route pour s’y rendre. Tous les villages que nous traversions témoignaient la plus vive joie : une révolution sans exemple s’achevait sans désordre. Nous vîmes arriver autour de Sa Majesté tous les officiers généraux résidant à Paris ; une foule immense, plusieurs équipages à six chevaux vinrent au-devant de l’expédition.

« À neuf heures du soir, arrivé aux portes de Paris, l’Empereur rencontra l’armée que devait commander le duc de Berry. Officiers, soldats, généraux, lanciers, cuirassiers, dragons, tous se pressèrent au-devant de l’Empereur... »

Pourquoi Napoléon choisit-il cette date du 20 mars pour rentrer à Paris ? Thiers nous dit que « c’était l’anniversaire de la naissance de son fils et qu’il avait la superstition des anniversaires, superstition ordinaire chez ceux qui ont beaucoup demandé à la fortune et en ont beaucoup obtenu ».

Au bout des Cent jours, c’est encore à la barrière de Fontainebleau que se passe un des épisodes de la reddition de Paris aux alliés. Delvau, très chiche de détails sur notre barrière, alors qu’il s’étend longuement sur l’histoire des autres, se contente d’écrire ceci :

« En se plaçant au point d’intersection du boulevard de l’Hôpital et du boulevard des Gobelins, derrière le grand café qui se trouve élevé juste sur l’ancienne Butte-aux-Cailles, où, — le 3 juillet 1815, le matin de la dernière capitulation de Paris, — étaient deux obusiers et 16 pièces de canon, on a devant soi un superbe panorama.

La barrière de Fontainebleau avant 1815

« Les défenseurs de Paris qui avaient installé ces batteries allaient danser au bal de la Belle-Moissonneuse, et, entre deux contre-danses, faisaient le coup de feu avec les Kaiserlicksqui s’avançaient par les hauteurs de Bicêtre ».

Après ces événements, la place tombe dans un profond oubli ; ses environs étaient d’ailleurs parfaitement déserts, si abandonnés qu’en 1826 on autorisa les sieurs Geffroy et Godefroy à ouvrir dans leurs champs une voie allant de la barrière à une rue appelée rue de la Barrière-d’Italie, actuelle rue Fagon. Cette rue nouvelle prit le nom de Godefroy; elle existe toujours sous la même appellation.

Avec le second Empire commença le règne des guinguettes dans les parages de notre place ; on y remarquait le Tivoli de la barrière Fontainebleau, l’auberge Pradon-Gilbert, le cabaret du Pot-d’Étain, la guinguette du Grand-Balcon...

Lire également : Le Cabaret du Pot-d’Étain (1864)

La Belle-Moissonneuse avait fermé ses portes vers 1823 et, détail peu connu, fut transformée en une salle d’école dont le maître fut Jérôme Duruy, grand-père de Victor, l’historien des Grecs et des Romains, le ministre de l’Instruction publique sous Napoléon III. Il y avait également une guinguette très célèbre aux environs de la barrière d’Italie, celle dénommée la Maison-Blanche ; cette guinguette a très probablement donné son nom au troisième quartier du XIIIe arrondissement ; elle méritait d’être citée à part.

Suite


Sur la place d'Italie et ses abords

Une histoire de la place d'Italie

Extrait des Mémoires de la Société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France (1925)

  • I - Topographie
  • II - Sous la Révolution
  • III - De 1800 à 1848.
  • IV - La seconde République
  • V - Sous Napoléon III
  • VI - Sous la troisième République (1871 à 1925)

XIXe siècle

  • La barrière de Fontainebleau (Alfred Delvau - 1865)
  • La première boucherie de cheval de Paris - 1866
  • L'élargissement de la rue Mouffetard et l'aménagement de la place d'Italie (1867)
  • Les nouvelles places de Paris 1866
  • Travaux publics - 1866
  • Le marché des Gobelins - Le Figaro — 6 aout 1867
  • La nouvelle place d'Italie en haut de la rue Mouffetard (1868)
  • Les travaux de la place d'Italie (1869)

XXe Siècle

  • L'aménagement de la place et de l'avenue d'Italie (1928)

Lieux

Abattoirs de Villejuif (1903)


A.O.I.P. (rue Charles Fourier) (1933)


Arts et Métiers (Ecole des ) (1903)


Asile Nicolas Flamel (rue du Château-des-Rentiers (1904)


Austerlitz (Village d') (1884)


Barrière Croulebarbe (1865)


Barrière des Deux Moulins (1865)


Barrière des Deux Moulins - Le cabaret de la mère Marie (1859)


Barrière de Fontainebleau (1865)


Barrière de la Gare (1865)


Barrière de la Glacière (1865)


La Belle Moissonneuse (1864)


La Belle Moissonneuse (1875)


Boucherie de cheval - Première - à Paris (1866)


Boulevard d'Italie (1883)


Le Cabaret du Pot-d’Étain (1864)


Le Champ de l'alouette (1933)


Le Casino du XIIIe (1899)


La chapelle Bréa (1897)


Château Napoléon (1904)


Cité Doré (1854)


Cité Doré (1882)


Cité des Kroumirs (1882)


Clos Payen (1891)


Rue Croulebarbe (1865)


Les Deux-Moulins et le hameau d'Austerlitz (1884)


Dispensaire Emile-Loubet


L'école Estienne (1896)


L'école Kuss (1934)


Eden des Gobelins (1934)


Église Notre-Dame de la Gare (1861)


Église Saint-Anne (1900)


L’église Saint-Hippolyte, aux Gobelins (1908)


La « Folie » Neubourg (1906)


La « Folie » Neubourg (1929)


Fontaine à Mulard (rue de la - ) (1904)


La glacière du 13e (1873)


Gare d'Orléans (1890)


Jeanne d'Arc (Statue) (1891)


Parc (Square) Kellermann


Rue Küss (1929)


Lourcine (Hôpital de -) (1890)


Mairie du 13e (1893)


Marché aux chevaux (1867)


Marché aux chevaux, vu par M. Macé, anc. chef de la sûreté (1888)


Marché aux chevaux (1890)


Marché des Gobelins (1867)


Monument aux mères (1938)


Passage Moret (1911)


Hôpital de la Pitié (ancien) (1903)


Hôpital de la Pitié (ancien)(1908)


Hôpital de la Pitié (nouvel) (1910)


Maison des typos (1933)


Place d'Italie (1877)


Place d'Italie - Histoire de la (1925)


Pont Tolbiac (Inauguration) (1895)


Pont Tolbiac (Technique) (1895)


Poterne des Peupliers - Le Cabaret des Peupliers (1880)


Poterne des Peupliers (1930)


Rue des Peupliers vue par J. Mary (1908)


Raffinerie Say (1890)


Raffinerie Say (1905)


Rue des Reculettes (1928)


Ruelle des Reculettes (1914)


La Salpêtrière (1890)


La Salpêtrière (1903)


Le Théâtre des Gobelins (1869)


Le verger des Gobelins (1914)


La Zone (1931)


La Zone (1933)


Saviez-vous que... ?

Le 7 juillet 1878, vers onze heures et demie, le sieur L..., charretier, route de Châtillon, altéré par la chaleur, était entré pour prendre un verre de vin, dans un cabaret, rue de l’Espérance, près la rue de la Butte-aux-Cailles (13e arrondissement). Quand il en sortit, après s’être rafraîchi, il ne retrouva plus son tombereau attelé de deux forts chevaux percherons.
Un audacieux roulotter l’avait emmené se permettait de conclure le quotidien Le Droit.

*
*     *

La retraite du 21e régiment d'infanterie coloniale qui, le 22 mars 1913, passa par les rues de Patay, Jeanne d'Arc, le boulevard de la Gare, les rues Pinel, de Campo Formio, les avenues des Gobelins et de Choisy ne donna lieu à aucun incident.

*
*     *

La rue du Petit Banquier que Balzac et Victor Hugo rendirent célèbre, l'un dans le colonel Chabert, l'autre dans les Misérables, perdit son nom au profit du peintre Watteau par décret impérial du 27 février 1867.

*
*     *

En décembre 1922, la commission du vieux Paris s’intéressait à des fouilles réalisées 54 rue Brillat-Savarin à l’occasion du creusement d’un puits profond et prenait acte qu’au n°79 de cette même rue, qui correspond sensiblement au parcours d’un ancien bras de la Bièvre converti en partie en égout, on pouvait voir très en contrebas, à la cote 36,03, l’ancien sol correspondant à peu près au niveau de la rive gauche de ce bras, le sol de la rue était à cet endroit à la cote 43,73 soit une hauteur de remblai de 7m70.

L'image du jour

Place Pinel

La place Pinel s'appela abord la place de Deux-Moulins et constitua un lieu majeur car elle débouchait sur la barrière d'Ivry. De l'autre côté de la barrière, la ville se prolongeait et se développait le long de la rue Nationale, qui s'arrêtait alors à son croisement avec la rue du Chateau-des-Rentiers et attirait commerces et petites industries. Sur la place, s'ouvrait également la cité Doré.

© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte

Mardi 3 octobre 2023

HISTOIRE DES QUARTIERS

  • La Salpêtrière
  • La Gare
  • Maison Blanche
  • Croulebarbe

ACCES PAR NOM

  • Nomenclature des rues
  • Liste des auteurs

LES DRAMES DU 13e

  • Le drame de la rue Albert
  • Le drame de la rue de l'Espérance
  • Le drame de la rue Vandrezanne
  • Le drame du quartier de la Gare
  • Un drame du terme
  • Tous les drames...

LE TREIZIÈME AVANT LE 13e

  • Le Petit-Gentilly (1820)
  • De la difficulté d’être le treizième arrondissement
  • La bergère d'Ivry (1827)
  • L'abattoir de Villejuif (1812)
  • Sommaire complet

LE TREIZIÈME EN 1860

  • Notice administrative, historique et municipale sur le XIIIe Arrondissement par Ph. Doré fils

ACCÈS THÉMATIQUES

  • L'aménagement du 13e
  • Les grandes voies du 13e
  • La petite ceinture dans le 13e
  • Le Métropolitain dans le 13e
  • Les tramways dans le 13e
  • La gare d'Austerlitz
  • Le puits artésien de la Butte-aux-Cailles
  • La place d'Italie
  • La cité Doré
  • La cité Jeanne d'Arc
  • Le passage Moret
  • L'asile Nicolas-Flamel
  • Les hôpitaux de la Pitié et de la Salpêtrière
  • Les fouilles archéologiques dans le 13e
  • Le Siège de Paris (1870-71)
  • Le 13e sous la Commune
  • La catastrophe de la rue de Tolbiac (20 oct. 1915)
  • Le jardin des Gobelins
  • La manufacture des Gobelins
  • La "Folie Neubourg"
  • Le marché aux chevaux
  • Les grandes eaux du boulevard Kellermann
  • Ateliers, fabriques et petits métiers du XIIIe
  • Chiffons et chiffonniers
  • Bals de Paris, bals de barrière, cabarets, bouges et assommoirs
  • L'épidémie de la Maison-Blanche (1890)
  • Les étrangleurs des Gobelins
  • Sur les communes limitrophes
  • La zone dans le 13e

VIDÉOS

  • Auguste Lançon et le 13e
  • Marville, la rue de Tolbiac
  • Quai de la Gare, janvier 1910
  • La place Nationale
  • Le marché aux chevaux

L'image du jour


Le feuilleton


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