Dans la presse...



Encore le boulevard Saint-Marcel

Le Siècle — 12 janvier 1869

Avant de publier notre revue du treizième arrondissement, nous tenons à vider la question de cette fameuse voie, et nous allons répondre au communiqué qui nous a été adressé à son sujet.

D'après ce document, les erreurs de nivellement que nous avons signalées n'ont jamais existé, et devant le jury d'expropriation l'organe de l'administration a raisonné sur un plan qui, parfaitement arrêté et qui a été rigoureusement suivi en exécution.

A cette assertion, nous nous contenterons d'opposer la lettre suivante qui nous a été adressée par un des propriétaires lésés, et nous laissons au public le soin d'apprécier :

L'angle des rues Duéril et du Cendrier - Charles Marville - 1868

Monsieur le rédacteur,

Je lis avec une profonde surprise le communiqué inséré dans le numéro du Siècle, sous la date du 27 décembre dernier. Il résulterait de ce communiqué quel le nivellement actuel du boulevard Saint-Marcel a été opéré exactement dans les conditions portées à la connaissance des propriétaires riverains à la séance du jury d'expropriation des 13 et 14 décembre 1867.

En ma qualité de propriétaire du terrain a formant l'angle de la rue Duméril et de l'ancienne rue du Cendrier, devant être remplacée par le boulevard Saint-Marcel, je viens protester contre l’inexactitude d’une semblable allégation. J'ai l'honneur de vous adresser le procès-verbal des opérations du jury, ainsi que le plan annexé aux conclusions ; très explicites qui ont été développées en cette occasion par mon honorable avocat, Me Gatineau.

Il n'a été douteux pour personne aux débats, et l'on pourrait interroger les souvenirs de messieurs les membres du jury sur ce point, que les différences de niveau par rapport à ma propriété devaient être celles que le journal le Siècle indiquait dans son numéro du 21 décembre. Comme propriétaire riverain, je n'avais en effet à m'occuper que de savoir de combien le bord de ma propriété serait en contre-haut après la confection du nouveau boulevard. C'est ce qui se trouve nettement indiqué par le plan annexé à ma requête au procès-verbal, dans l'intérêt de la clarté, de la loyauté de la discussion.

Je ne crois pas devoir m'étendre davantage sur une affaire qui, du reste, va être soumise aux tribunaux compétents.

Agréez, monsieur, mes sincères salutations,

ED. LÉAUTEY


Dans la presse...


Le Puits artésien de la Butte-aux Cailles

L'achèvement prochain des travaux du puits artésien de la place Hébert est venu nous rappeler un autre puits du même genr dont le forage fut commencé presque à la même époque que celui du puits des hauteurs des Belleville, mais tombé complètement dans l'oubli depuis une vingtaine d'années : nous voulons parler du puits artésien de la Butte-aux-Cailles. (1889)

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La cité Doré

Dans le treizième arrondissement, quartier de la Salpêtrière, boulevard de la Gare, entre la rue Jenner, la place Pinel et la rue Esquirol, s'étend un terrain de 12,000 mètres carrés de superficie, sur lequel s'élève une grande cité, la cité Doré, du nom de son propriétaire. (1887)

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Les travaux de la Bièvre

Il y a maintenant un groupe de vieilles rues, telles que la rue du Pot-au-Lait, la rue de la Fontaine-à-Mulard, la rue de la Colonie, dont le niveau devra être relevé. En même temps, on poursuivra le classement et l'alignement de la rue de l'Espérance entre la rue de la Colonie et la place de Rungis. (1893)

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Pour prendre un bain

Connaissez-vous le puits artésien de la Butte aux Cailles ? Non, sans doute. Apprenez alors que vers 1863, un ingénieur nommé Mulot eut l’idée d’aller chercher, dans le sous-sol parisien, une nappe d’eau qu’il estimait très abondante, et de nous la servir toute chaude, au sommet de la Butte aux Cailles, par le moyen d’un tube qui aurait six ou sept cents mètres de hauteur. (1901)

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La Tournée des Édiles

L'endroit pittoresque par excellence, la véritable curiosité du quartier, c'est la cité Doré, la cité des chiffonniers, qui a reçu, naturellement, la visite de nos édiles. (par Lucien Descaves) (1909)

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Saviez-vous que... ?

En 1878, le directeur de l'Alcazar d'Italie, un bal situé 190 avenue de Choisy, était M. Albert Barjon.

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Bobillot, héros du Tonkin, était prénommé Jules. La rue portant son nom est longue de 1.100 mètres.

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35.892 électeurs étaient inscrits sur les listes du 13ème pour le premier tour des élections municipales du 3 mai 1925. 30.289 votèrent. Seul, M. Colly, du quartier de la Gare, fut élu à ce premier tour.

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Charles Leboucq, député de la première circonscription du 13e arrondissement de 1906 à 1919, tenait sa permanence rue du Banquier.
En 1914, dans sa profession de foi électorale, il revendiquait d’être à l’origine de la création du bureau de poste à l’angle de la rue du Banquier et de l’avenue des Gobelins et de la création du musée de la Manufacture des Gobelins.

L'image du jour

Les travaux de couverture de la Bièvre rue Croulebarbe