Dans la presse...



Le futur boulevard Saint-Marcel

Le Siècle — 22 juillet 1861

Le tracé du boulevard Saint-Marcel, dont l'exécution est attendue avec tant d'impatience par les habitants de la rive gauche, doit posséder un embranchement qui partira de la rue Mouffetard, en face la place de la Collégiale, traversera les deux bras de la Bièvre, coupera la rue des Cordelières, et se prolongera en ligne droite jusqu'au point de rencontre des rues Julienne et de Lourcine. De là, ce tracé forme une brisure, traverse la rue de la Santé, celle du Faubourg-Saint-Jacques, absorbe une partie de l'impasse Longue-Avoine et débouche sur la place de l'ancienne barrière d'Enfer.

Après avoir coupé la rue de Lourcine, le boulevard en question sera traversé lui-même par le prolongement de la rue de la Glacière, qu'y en passant, donnera une issue à l'impasse de la Santé, passera derrière la caserne de Lourcine et traversera la rue des Bourguignons pour aller rejoindre la rue des Feuillantines dans le nouveau quartier Rollin. Cette dernière partie, qui supprime la rue des Charbonniers-Saint-Marcel, est en voie d'exécution en ce moment.

La rue des Cordelières, l'une de celles que traverse le futur boulevard, doit son nom à l'ancienne « abbaye du couvent des religieuses cordelières de l'église de Sainte-Claire de Lourcine lès-St-Marcel, près Paris, » ainsi dénommée dans un titre du seizième siècle : c'était peu laconique, on le voit. Ce couvent, fondé en 1283, par Marguerite de Provence, veuve de saint Louis, possédait le manteau royal de ce prince. En 1590, le 17 juillet, les troupes de Henri IV, qui s'y étaient postées, le pillèrent et le détruisirent en grande partie : il fut définitivement supprimé en 1790, et la rue fut ouverte en 1825.

La rue Julienne, qui se trouve à côté, a pour patron, malgré sa dénomination féminine, M. de Julienne, artiste qui vivait sous Louis XV et possédait pour la teinture écarlate un secret qui mourut avec lui ; on comprend qu'on est là dans le voisinage des Gobelins.



Les futures grandes voies du XIIIe

Sur les futurs boulevards Saint-Marcel et Port-Royal :

Sur le futur boulevard Arago :

Sur la future avenue des Gobelins :

Sur les boulevards extérieurs

Sur la rue de Tolbiac (rue du Transit)

Premier projet abandonné

Deuxième projet

Le deuxième projet du tracé de la rue du Transit ne sera pas davantage réalisé. La guerre et les évènements liés à la Commune de Paris mirent en sommeil les travaux dans le quartier de la Maison-Blanche et le projet fut rediscuté. Un nouveau tracé, plus au sud,  abandonnant la ligne droite et comportant une inflexion, fut adopté. Les travaux de franchissement de la vallée de la Bièvre purent réellement commencer.

Sur le pont de Tolbiac sur la Seine



Dans la presse...


Le Puits artésien de la Butte-aux Cailles

L'achèvement prochain des travaux du puits artésien de la place Hébert est venu nous rappeler un autre puits du même genr dont le forage fut commencé presque à la même époque que celui du puits des hauteurs des Belleville, mais tombé complètement dans l'oubli depuis une vingtaine d'années : nous voulons parler du puits artésien de la Butte-aux-Cailles. (1889)

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Splendeur et misère des Gobelins

Quand on visite les Gobelins, on ne peut s'éviter de remarquer l'état singulièrement délabré du célèbre établissement.
C'est qu'en effet il saute aux yeux, et je ne sais pas de spectacle plus affligeant que l'apparente ruine de ce qui demeure, après plus de trois siècles, une des vraies gloires de la France. (1894)

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Le marché aux chevaux

Depuis les démolitions et les nouvelles percées faites à travers le 13e arrondissement, le quartier des Gobelins, autrefois si populeux comprend de vastes parties désertes.
Une des causes de ce dépeuplement, est l'éloignement du marché aux chevaux, provisoirement transféré à la Halle aux fourrages du boulevard Montparnasse. (1870)

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Les travaux de la petite ceinture entre la route de Chatillon et la Seine

Après avoir passé en revue les travaux en cours d'exécution sur la ligne du chemin de fer de ceinture, entre la grande rue d'Auteuil et la route de Châtillon, il nous reste à parler de ce qui s'effectue entre la route de Châtillon et le pont sur la Seine en amont, pour avoir exploré tout le parcours de la section à ajouter à notre chemin circulaire pour le compléter. (1865)

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Le Métro sur la rive gauche

Parlons donc un peu de la rive gauche, qui a paru, jusqu'ici, plutôt délaissée dans l’établissement des premières lignes du réseau métropolitain... (1903)

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Saviez-vous que... ?

Le 19 juillet 1927, le nom de rue de Gentilly fut donné à la rue du Gaz. Le nom de rue de Gentilly avait été, jusqu'en 1899, celui de la rue Abel-Hovelacque d'aujourd'hui. Cette nouvelle rue de Gentilly perdit ensuite son nom au profit de Charles Moureu et d'Albert Bayet.

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L'église Notre-Dame de la Gare a été construite en 1855 aux frais de la commune d'Ivry

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Le 3 octobre 1923, à 9 h30, le laboratoire municipal faisait enlever un obus de 37 en face du 88 de la rue de la Glacière.

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Le 24 décembre 1883, la presse quotidienne faisait part du décès du « père Moreau » âgé de 100 ans et 3 mois, présenté comme le doyen des chiffonniers, en son domicile du 22 de la rue du Moulinet qu’il occupait depuis plus de 40 ans.
Il était mort d’inanition depuis 5 à 6 jourset son corops était d’une maigreur telle que la peau ressemblait à un vieux parchemin.
Des journaux rapportèrent que l’on trouva dans ses affaires un sac de toile rempli de pièces d’or.

L'image du jour

rue Nationale - Quartier de la Gare (image colorisée)

La rue Nationale était l'axe majeur du quartier de la Gare. La rue Jeanne d'Arc n'était pas encore transversante et était dédiée à l'industrie. La rue Nationale rassemblait commerces et services. Elle était le centre de l'animation d'une vraie vie de quartier populaire qui fut voué à la destruction par son classement en « ilôt insalubre ».  ♦