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 Bergère d'Ivry - L'exécution d'Ulbach - Journal des débats politiques et littéraires

L'exécution d'Ulbach

Journal des débats politiques et littéraires —11 septembre 1827

Le bruit s'était répandu hier, parmi les employés et les détenus de Bicêtre, que l'assassin de la bergère d'Ivry, Ulbach, devait être exécuté aujourd'hui. Lui seul l'ignorait ; il avait assisté aux offices et pratiqué tous les devoirs religieux auxquels il s'est accoutumé depuis son séjour dans les prisons. Il y a environ quinze jours qu'il a fait sa première communion, et, depuis cette époque, il avait encore une fois approché de la Sainte-Table. On lui a laissé passer la nuit dans sa chambre, sans employer à son égard de précautions extraordinaires. Vers six heures du matin, il s'est éveillé, et a demandé au gardien son livre de prières. Un quart d'heure après, un jeune homme appartenant à une société de bienfaisance est venu voir Ulbach, lui a adressé des exhortations, et sans lui annoncer son sort, il s'est mis avec lui en prières. À sept heures, un huissier, accompagné de gendarmes, s'est présenté pour conduire à la Conciergerie Ulbach, à qui en ce montent on a mis la camisole de force. Le jeune homme, qui n’avait cesse de lui prodiguer des consolations, est monté avec lui dans la carriole. On assure que dans tout ce trajet, Ulbach a tenu la conduite la plus édifiante. Sa ferveur ne s'est pas démentie à son arrivée à la Conciergerie, où l'aumônier de la prison lui a prodigué des secours spirituels. Vers quatre heures, Ulbach est monté avec le respectable ecclésiastique dans le charriot fatal. Ses jambes étaient affaiblies et ses traits étaient décomposés, cependant il avait refusé de prendre un mouchoir trempé de vinaigre que lui présentait l'exécuteur. Arrivé au pied de l'échafaud, il s'est mis à genoux, a fait ses dernières prières, et est monté avec assez de fermeté. Quelques instants après il n'était plus.



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Le Puits artésien de la Butte-aux Cailles

L'achèvement prochain des travaux du puits artésien de la place Hébert est venu nous rappeler un autre puits du même genr dont le forage fut commencé presque à la même époque que celui du puits des hauteurs des Belleville, mais tombé complètement dans l'oubli depuis une vingtaine d'années : nous voulons parler du puits artésien de la Butte-aux-Cailles. (1889)

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Le Métropolitain dans les Catacombes

Les travaux de consolidation de la ligne circulaire n° 2 du Métropolitain de Paris, ou plutôt les travaux de préparation de la construction de cette ligne au travers du terrain effondré et affouillé des Catacombes et des carrières de Paris, notamment boulevard de Vaugirard, boulevard Saint-Jacques et boulevard de l’Hôpital, sont terminés. (1902)

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Le Métropolitain (Place d'Italie-Place Mazas)

La ligne ouverte à l'exploitation, au commencement du mois dernier, — de la place d'Italie à la gare d'Orléans, — complétée par la section Orléans-Mazas et le raccordement Mazas-Gare de Lyon mis en service le 14 juillet, assure, dès à présent, des relations directes entre toutes les lignes exploitées, et a permis — comme l'indique notre plan général — la constitution d'un premier réseau homogène. (1906)

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Inauguration de la ligne Odéon-Place d'Italie

Le réseau du Métropolitain compte une ligne de plus, ou, plus exactement, deux tronçons de lignes complémentaires : l'un qui prolonge la ligne n° 10 de l’Odéon à la place Monge, et l'autre qui étend la ligne n° 7 de la place Monge à la place d'Italie... (1930)

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Un marché de banlieue

En sortant de Paris par la porte d'Italie un dimanche ou un jeudi, on se trouve immédiatement entouré de mendiants, d'aveugles, d'estropiés, de saltimbanques. C'est l'avant-garde du marché, qui se tient sur le terrain compris dans la zone des fortifications sur la route d'Ivry. (1872)

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Saviez-vous que... ?

En 1897, il y avait un magasin de porcelaine au 196 de l'avenue de Choisy dans laquelle le cheval du fiacre n°7119 entra le 26 mars…

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En février 1893, le conseil municipal de Paris, sous la conduite de M. Ernest Rousselle, décidait ce qui suit pour le 13ème arrondissement : Ouverture de la rue Bobillot, entre la place d'Italie et la rue du Moulin-des-Prés ; ouverture de la rue Caillaux ; mise en état de viabilité de la rue Croulebarbe ; ouverture d'une voie nouvelle, de la rue de Tolbiac à la gare d'Orléans-Ceinture ; prolongement de la rue Jeanne-d'Arc ; achèvement de la rue Pascal ; ouverture de la rue des Messageries ; mise à l'alignement de la ruelle des Gobelins.

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La rue de la Colonie s'appella ainsi en raison de la présence d'une colonie de chiffonniers dans le secteur.

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Dans le projet initial élaboré en 1860-1861, le chemin de fer de ceinture rive gauche devait franchir la vallée de la Bièvre grâce à un viaduc de 800 mètres de longueur reposant sur des arches de 10 mètres d'ouverture et d'une hauteur maximale de 15 mètres.

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Rue de la Fontaine-à-Mulard