Dans la presse...

 Bergère d'Ivry - Honoré Ulbach se livre à la Justice

Honoré Ulbach se livre à la Justice

 

Le Journal de Paris — 1er juin 1827

Depuis l'assassinat de la jeune fille qui gardait des chèvres près des Gobelins, la police n’a cessé de faire les recherches les plus actives pour s’emparer du coupable. Plusieurs individus ont été successivement arrêtés, mais on n’a pas tardé à reconnaître leur innocence. Le 26 de ce mois, entre autres, on a arrêté près de Dourdan un homme dont la chemise et le mouchoir portaient quelques empreintes de sang, et qui n’avait aucuns papiers. D’après ces circonstances, et quoique l’on se soit assuré qu’il n’était point l’individu qu’on cherchait, il est resté détenu et une enquête est commencée à son regard.

Enfin le meurtrier est entre les mains de la justice et c’est lui-même qui, sans doute pressé par ses remords est venu avouer son crime au commissaire de police du quartier où il a été commis.

Cet homme, qui se nomme, dit-on, François-Honoré Ulbach, garçon marchand de vin, après avoir subi un interrogatoire à la préfecture de police, a été conduit en prison. Ses traits expriment le plus profond désespoir.

 


Journal des débats politiques et littéraires — 1er juin 1827

Un jeune homme de vingt ans environ, et assez bien mis, s'est présenté hier chez M. le commissaire de police du quartier du marché aux chevaux, et est venu lui demander des renseignements sur l'assassinat de la jeune gardeuse de chèvres Aimée Millot, qui a été poignardée ces jours derniers, rue Croulebarbe. Le commissaire ayant questionné ce jeune homme sur ses titres à obtenir des détails relativement à cet objet, celui-ci a déclaré qu'il était l'auteur du meurtre ; qu'il y avait été poussé par un accès de jalousie ; que depuis il avait résolu de se donner la mort ; mais que, n'ayant pas osé attenter à ses jours, et qu'ayant appris qu'un autre individu, sur qui des soupçons étaient tombés, avait-été arrêté, il venait se remettre lui-même entre les mains de la justice. Ce jeune homme est entré dans les particularités les plus circonstanciées sur son crime : il a signé sa déclaration, et s'est constitué prisonnier. Il se nomme François-Honoré Ulbach.

 


La Quotidienne — 1er juin 1827

L’assassin de la jeune fille Aimée Millot est arrêté. Il s’est présenté, de lui-même, hier matin chez M. le commissaire de police du quartier Saint-Marcel, à qui il n’a pas craint de décliner ses noms, Honoré-François Ulbach. On assure qu’il a dit avoir entendu lire dans un journal qu’un autre jeune homme avait été arrêté pour le même fait, et que ne voulant pas que l'innocent payât pour le coupable, il avait cru devoir se faire connaître. Il a été conduit immédiatement à la préfecture de police, et de-là devant M. Frayssinous, juge d’instruction chargé de cette affaire, pour être interrogé.



Dans la presse...


Le Puits artésien de la Butte-aux Cailles

L'achèvement prochain des travaux du puits artésien de la place Hébert est venu nous rappeler un autre puits du même genr dont le forage fut commencé presque à la même époque que celui du puits des hauteurs des Belleville, mais tombé complètement dans l'oubli depuis une vingtaine d'années : nous voulons parler du puits artésien de la Butte-aux-Cailles. (1889)

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Un matin à la poterne des Peupliers

Six heures et demie du matin. Le gardien de la paix Louis Roupillon, du treizième arrondissement, vient de prendre son service à la poterne des Peupliers, tout là-bas, là-bas, derrière la Butte-aux-Cailles, sous le boulevard Kellermann. (1905)

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Rue Cantagrel, des ateliers de nickelage gênent considérablement les voisins

Il existe rue Cantagrel, au 86, presque à l'angle de la rue de Tolbiac, des ateliers de chromage et nickelage. Le bruit et les odeurs qui en émanent sont tels qu'il est pénible d'habiter dans les parages. (1932)

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Une Descente imprévue

Le ballon « Le Rêve » partait dans l'après-midi d'hier de l'usine à gaz de la Plaine-Saint-Denis, pour exécuter une ascension libre. Pris dans un courant circulaire, l'aérostat, plana longtemps sur Paris, sans pouvoir s'élever. Vers huit heures du soir il se trouvait à une faible hauteur au-dessus du quartier de la Maison-Blanche, dans le treizième arrondissement... (1901)

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La ligne métropolitaine n° 10 doit être prolongée jusqu'à Austerlitz

En parlant, l'autre jour, du projet de prolongement de la ligne métropolitaine n° 10, actuellement arrêtée à la station Jussieu, vers la gare d'Orléans, terminus envisagé, nous notions que les organisations consultées n'avaient opposé aucune objection à l'administration préfectorale.
Le Syndicat de défense des intérêts généraux du quartier de la Gare, cependant, nous prie de déclarer qu'il a protesté contre le parcours projeté dès qu'il en a eu connaissance. Le quartier de la Gare est le seul qui n'ait point le métro. (1932)

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Saviez-vous que... ?

En 1897, il y avait un magasin de porcelaine au 196 de l'avenue de Choisy dans laquelle le cheval du fiacre n°7119 entra le 26 mars…

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L'église Notre-Dame de la Gare a été construite en 1855 aux frais de la commune d'Ivry

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L'église Saint-Hippolyte, œuvre de l'architecte Jules Astruc (1862-1935), a été construite entre 1909 et 1924, grâce notamment à la générosité de la famille Panhard.

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Ferdinand Buisson (1841-1932) fut un des fondateurs de la « Ligue des droits de l'Homme » dont il sera le président, après la mort de F. de Pressensé.
Il fut aussi député du 13e arrondissement.
Ainsi, aux élections générales législatives des 27 avril et 11 mai 1902, il se présenta comme candidat radical-socialiste dans la 2e circonscription du 13e arrondissement de Paris, et fut élu au deuxième tour de scrutin, par 8.468 voix contre 7.747 à M. Paulin-Méry, député sortant, nationaliste.
Il retrouva son siège aux élections générales des 6 et 20 mai 1906, au deuxième tour de scrutin, par 8.887 voix contre 7.764 à son ancien adversaire Paulin-Méry.
À celles des 24 avril et 8 mai 1910, il l'emporta encore sur Paulin-Méry, au deuxième tour, par 8.204 voix contre 7.378.
Mais il subit un échec à celles des 26 avril et 10 mai 1914, où il arriva au premier tour en seconde position après le docteur Auguste Navarre, en faveur duquel il s’est désisté et qui, ainsi, lui succéda.

L'image du jour

Rue de la Fontaine-à-Mulard