Dans la presse...

 La nouvelle gare de la Maison- Blanche - 1880

La nouvelle gare de la Maison- Blanche

La France — 16 août 1880

La Compagnie du chemin de fer de l'Ouest, agissant au nom du syndicat du chemin de fer de Ceinture, vient de mettre à l’étude l’établissement d'un embranchement qui se détacherait de ce dernier chemin aux abords de la station de la Maison-Blanche, probablement à l’intersection de la voie ferrée et de l’avenue de Choisy, pour aboutir au boulevard de la Gare, soit entre la rue Nationale et la rue du Château-des-Rentiers, soit entre cette dernière rue et la rue du Gaz.

Cet embranchement a été réclamé l’année dernière par le conseil général de la Seine, et le conseil municipal de Paris a récemment appuyé des pétitions dans le même sens.

Aux considérations soumises au Conseil général pour justifier la mise en rapport direct, par rails, avec le chemin de fer de Ceinture, des nombreuses usines, fabriques et autres établissements industriels ou commerciaux groupés aux environs de la place d’Italie, les pétitionnaires ajoutent des considérations spéciales qui se rattachent aux circonstances rigoureuses de l’hiver que nous venons de traverser.

À la distance énorme où elles se trouvent de la gare du Nord, qui les alimente de charbon, les usines, particulièrement, ont eu à supporter, pendant les gelées, non-seulement des dépenses énormes, mais des difficultés considérables de camionnage et, si les gelées s’étaient prolongées, elles eussent été forcées de chômer et de laisser sans travail des milliers d’ouvriers.

D’après les chiffres mis sous les yeux du conseil général, l’usine à gaz de la Maison-Blanche, l’entrepôt de la maison Trotrot et la raffinerie Say représenteraient à eux trois un mouvement annuel de 420,000 tonnes, avec parcours à travers Paris de près de 8 kilomètres.

C’est là un mouvement considérable de circulation lourde et encombrante dont il y a évident avantage à dégager les rues de la Ville. Cette circulation s’effectuera dans des conditions bien plus économiques pour les intéressés et bien plus favorables pour le public en empruntant le chemin de Ceinture et l’embranchement projeté qui s’étendra jusqu’au voisinage des principales usines à desservir en leur offrant autant que possible le moyen de s'y raccorder par rails.


18 mois plus tard...

Le Figaro — 13 janvier 1882

Une enquête fort Intéressante s'ouvre au jourd'hui dans le treizième arrondissement, où se trouvent, comme on sait, d'importants établissements industriels. Cette enquête a pour objectif la création longtemps attendue d'une gare de marchandises qui serait édifiée aux abords de la rue de Tolbiac avec embranchements pour desservir quelques-unes des plus importantes usines des environs, et raccordement au chemin de fer de ceinture, à la station de la Maison Blanche.

Il est probable que cette enquête, dont la durée sera d'un mois, se poursuivra sans soulever de difficultés importantes, et que, dès sa clôture, il sera possible de procéder à l'opération dont l'urgence est depuis si longtemps démontrée.


La sortie de la gare des Gobelins sur la rue de Tolbiac

L'enthousiasme du Figaro était sans fondement ! Il fallu 19 ans pour que le projet se réalisa. Dans les années 1880, le projet resta lettre morte. Dans les années 1890, il fut repris par la ville de Paris qui donna des terrains pour les construction de la gare et des raccordements mais il fallu qu'elle menace de les reprendre pour que les travaux commencent véritablement.
La gare qui fut connue sous le nom de "gare des Gobelins" fut ouverte en 1903et fermée en 1991. (NdE)
N.B. L'entrepôt de la maison Trotrot plus connu sous le nom des "Magasins Généraux de France et d'Algérie" était situé sur les quais de la Seine à proximité des Grands Moulins de Paris.



Dans la presse...


L’état de santé de Blanqui

À l'issue de la réunion, le brusque passage d'un milieu chauffé dans l’atmosphère humide de la rue lui causa un frisson : Blanqui eut une défaillance dont il se releva aussitôt. Il voulait marcher, mais les personnes qui l'accompagnaient l'obligèrent à monter dans un fiacre où, malgré sa résistance, on le recouvrit d'un gros pardessus.
On le conduisit chez un de ses amis, 25, boulevard d'Italie. (1880)

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L’école de la rue de Patay

Les habitants du treizième arrondissement de Paris qui passaient avant-hier matin, vers dix heures, devant l'école de la rue de Patay, ne furent pas médiocrement étonnés de voir les bâtiments de cette école, soudain déplacés et reculés d’une quinzaine de mètres... (1897)

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La rue Damesme vue en 1932

D’importants changements projetés rue Damesme ont condamné plusieurs maisons de cette rue et de la rue des Peupliers : les numéros 30, 38. 40. 42, 44, 46, 48, 50. L’un de ces immeubles est particulièrement curieux... (1932)

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Les abords de la gare de Gentilly

L'administration vient de mettre à l'enquête, à la mairie du treizième arrondissement, un projet qui a passé presque inaperçu, bien qu’il présentât une grande importance pour un des plus vastes quartiers de l’ancienne banlieue... (1874)

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Le carrosse intempestif

Un incident insignifiant vient de mettre sens dessus dessous le haut personnel de la Préfecture de police.
C'était le mardi gras. Les gardiens de la paix avaient reçu l'ordre de ne laisser stationner aucune voiture dans les grandes voies, où il y avait en effet un encombrement dont on se souvient... (1890)

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Saviez-vous que... ?

L'Hôpital de la Vieillesse pour femmes, autrement dit la Salpétrière, comptait, en 1860, 4422 lits dont 1341 pour les aliénées. En moyenne, par an, dans les années 1850-60 , 2100 aliénées y faisaient leur entrée et 800 y mourraient.

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En 1863, un marché aux chiens se tenait tous les dimanches sur l'emplacement du marché aux chevaux du boulevard de l'hôpital. Il y avait peu de choix.

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C'est le 11 juillet 1906 que le conseil municipal de Paris vota le transfert du marché aux chevaux du boulevard de l'hôpital à Brancion, nouveau marché ouvert depuis 1904.

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Une des victimes de Landru, Mme Laborde-Line, habitait 95 rue de Patay.

L'image du jour

La rue du Château-des-Rentiers à la hauteur du n°169

Le passage Ricaud est immédiatement sous la droite après le marchand de vins.