Un jour dans le 13e

 - Une sortie du 60<sup>e</sup> bataillon de la garde nationale

Une sortie du 60e bataillon de la garde nationale

Le Siècle —28 octobre 1870

Malgré une pluie battante, le 60e bataillon de la garde nationale a fait une promenade militaire hier, à une heure de l'après-midi.

Il est sorti par la porte de Bicêtre dans un ordre parfait.

Le bataillon s'est dirigé du côté de Villejuif et a poussé une pointe jusqu'au moulin d'Argent-Blanc, où existe un ouvrage militaire occupé par les mobiles de la Vienne, formant la grand'garde.

Après avoir fraternisé avec ces jeunes soldats, aux cris de Vive la république ! le bataillon a continué son chemin. Il a obliqué à gauche sur Vitry, a gagné la grand'route, et est rentré en passant par Ivry et Gentilly à 5 heures.

F.
(Le titre a été ajouté)


Saviez-vous que... ?

Edmond Gondinet (7 mars 1828, Laurière – 19 novembre 1888, Neuilly-sur-Seine) dont une rue du 13ème arrondissement porte le nom était un auteur de théâtre qui fit jouer sur les scènes parisiennes une quarantaine de pièces.
On lui doit notamment "Le Plus Heureux des trois" en collaboration avec Eugène Labiche.

*
*     *

Le 7 décembre 1930, un beau dimanche, à l'angle de l'avenue des Gobelins et de la rue Philippe- de-Champaigne, le manœuvre géorgien Parmény Tchanoukvadzé, trente-six ans, abattait à coups de pistolet automatique M. Noé Ramichvili, quarante-neuf ans, ancien ministre de l'Intérieur du gouvernement menchevik de Géorgie, président à Paris du parti Tebanoukvadze social démocrate géorgien, blessant M. Menagarichvili, secrétaire du précédent, qui se portait au secours de son chef.

*
*     *

En 1911, selon Le Gaulois, on comptait onze ruelles dans Paris dont trois dans le treizième arrondissement : la ruelle des Gobelins, la ruelle des Kroumirs et la ruelle des Reculettes.

*
*     *

Aux termes de l’article 10 du décret en date du 2 mars 1867 dénommant diverses voles publiques de Paris, les quatre rues ouvertes aux abords de la mairie et du marché du XIIIe arrondissement furent dénommées ainsi qu’il suit: la première, située entre les rues Rubens et Mouffetard, prit le nom de rue Véronèse ; la deuxième, perpendiculaire au marché, le nom de rue Primatice ; la troisième, latérale au nord du marché, le nom de rue Coypel ; la quatrième, située entre la mairie et le marché, le nom de rue Philippe-de-Champagne.

L'image du jour

Le puits artésien de la Butte-aux-Cailles.

Il aura fallu 41 ans de travaux pour que l'eau du puits artésien de la Butte-aux-Cailles coule de façon utile. Débutés en 1863, suspendus pendant 20 ans à partir de 1872, repris et encore interrompus, les travaux se terminent en novembre 1903. Mais il faudra encore 20 ans pour que la piscine promise pour utiliser une eau devenue au fil du temps sans destination, soit inaugurée.