Un jour dans le 13e

 - Une sortie du 60<sup>e</sup> bataillon de la garde nationale

Une sortie du 60e bataillon de la garde nationale

Le Siècle —28 octobre 1870

Malgré une pluie battante, le 60e bataillon de la garde nationale a fait une promenade militaire hier, à une heure de l'après-midi.

Il est sorti par la porte de Bicêtre dans un ordre parfait.

Le bataillon s'est dirigé du côté de Villejuif et a poussé une pointe jusqu'au moulin d'Argent-Blanc, où existe un ouvrage militaire occupé par les mobiles de la Vienne, formant la grand'garde.

Après avoir fraternisé avec ces jeunes soldats, aux cris de Vive la république ! le bataillon a continué son chemin. Il a obliqué à gauche sur Vitry, a gagné la grand'route, et est rentré en passant par Ivry et Gentilly à 5 heures.

F.
(Le titre a été ajouté)


Saviez-vous que... ?

Le nouveau théâtre Saint-Marcel ouvrit le vendredi 1er octobre 1869. 15 jours plus tôt, il avait reçu l’autorisation de prendre le nom de théâtre des Gobelins. Son directeur était toujours M. Larochelle. Commentant cette ouverture, le Figaro écrivait : « La salle est simple, mais confortable et bien aménagée. Tout y est neuf, lustre, rideaux, décors, etc. La première pierre de ce théâtre fut posée, il y a à peine un an, par la fille aînée du directeur, une mignonne de six ans. Cet immeuble sera sa dot. »

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En 1890, la raffinerie de sucre Say dite "Raffinerie de la Jamaïque", installée boulevard de la Gare, produisait 20.000 pains de sucre par jour soit 240.000 kilogrammes.

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En septembre 1896, M. Perruche, commissaire de police des quartiers de la Salpêtrière et de Croulebarbe était amené à enquêter sur le vol d'un perroquet.

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Le théâtre Saint-Marcel, rue Pascal, que le théâtre des Gobelins remplaça, connut ses premières représentations à la fin décembre 1838 avec un vaudeville de M. Carmouche et fut livré à la pioche des démolisseurs à compter du 15 janvier 1868 pour laisser la place au boulevard Saint-Marcel dont le percement progressait. Son dernier directeur fut M. Larochelle.

L'image du jour

Le quai de la Gare vers 1907.

Ici, nous sommes vers l'ancien n° 141 où M. Morel exploitait un commerce de futailles en gros non loin de l'entrée de la gare des marchandises d'Orléans.