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 paris-treizieme.fr — L’ambulance mobile de la Maison-Blanche

L’ambulance mobile de la Maison-Blanche

Cette Ambulance placée du 23 septembre au 1er décembre sous la direction du docteur Andrieux, puis sous celle du docteur Bocquillon, était installée à la gare de la Maison-Blanche, chemin de fer de ceinture ; elle était composée de cinq escouades, à la tête de chacune desquelles se trouvait un docteur dirigeant cinq élèves. Voici, à la date du novembre, la composition de ce personnel :

1ère Escouade :

M. Isard, docteur, chef d'escouade ; élèves : MM. Gadey, Zdzitowieski, Bartozzewiecz, Staes, Jovile.

2e Escouade :

M. Rozier, docteur, chef d'escouade ; élèves : MM. Leboucher. Jongla, Dubosq, Goldstein, Dorville.

3e Escouade :

M, Jacquème, docteur, chef ; élèves : MM. Chauvin, Poussin, Mégevand, Mercadier, Kalbfleisch.

4e Escouade :

M. Andrieux, docteur, chef ; élèves : MM. Petrini, Delguey, Ullé, Saint-Joseph, Lupus.

5e Escouade :

M. Bocquillon, docteur, chef ; élèves : MM. docteur Rabejac, Bercaru, Ursulesco, de Roquetaillade, Hercod.

Deux brancardiers-porteurs et une estafette.

 

Le local réservé à l'Ambulance mobile de la Maison-Blanche était la salle d'attente des voyageurs. Elle contenait six lits fournis par la philanthropie des personnes du voisinage. Ces lits servaient au repos des médecins et élèves de service pendant la nuit, au pansement des blessés pendant le jour.

À Villejuif, l'un des points les plus tourmentés pendant le siège, toute une maison servait d'ambulance annexe ; celle-ci se trouvait placée sur la route de Choisy-le-Roi, sous le feu de Bicêtre, entre les redoutes du Moulin-Saquet et des Hautes -Bruyères, et ne put, malgré son importance, mais à cause de sa situation, montrer avec ; éclat Futilité des Ambulances de la Presse, Chacun de ces postes est pourvu de nombreux brancards, de brancards-lits, de boites à pansement, de havresacs, de gourdes, de bandes, de charpie, de gouttières, de paillassons, des médicaments indispensables, etc.; en un mot, du même matériel que celui de Ouest-Ceinture.

Dans les divers combats qui ont été livrés sous Paris, cette ambulance a fonctionné avec une grande activité.

L'Ambulance mobile de la Maison-Blanche a conduit dans Paris, au moyen de ses trois voitures quotidiennes et d'autres voitures de la Presse, 1420 malades ou blessés, dont les noms ont été fidèlement enregistrés (militaires ou gardes recueillis aux postes avancés du Moulin-Saquet, des Hautes-Bruyères, de Vitry, de Villejuif, et sur toute la zone d'action qui s'étendait du chemin de Sceaux au chemin de fer d'Orléans).

Nombre approximatif envoyé dans les Ambulances de la Presse, 800.

Elle a soigné parmi la population du quartier, hommes, femmes et enfants, 160.

Le nombre des blessés que son personnel a pansés aux combats de l'Hay, de Chevilly, de Villiers, de Brie-sur-Marne, du Bourget, de Rueil et Montretout, où elle était réunie aux autres Ambulances mobiles, peut être évalué à 350. Tous ces blessés ont été ramenés dans l'intérieur de Paris par les voitures de la Presse.

Ce qui donnerait un total minimum de 1930 blessés ou malades soignés par les 30 médecins de cette Ambulance, depuis le 23 septembre 1870 jusqu'au 3 février 1871.

 

 

Le 13e avant et durant la Commune
(18 mars - 28 mai 1871)

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Le Puits artésien de la Butte-aux Cailles

L'achèvement prochain des travaux du puits artésien de la place Hébert est venu nous rappeler un autre puits du même genr dont le forage fut commencé presque à la même époque que celui du puits des hauteurs des Belleville, mais tombé complètement dans l'oubli depuis une vingtaine d'années : nous voulons parler du puits artésien de la Butte-aux-Cailles. (1889)

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Gares et Stations du chemin de fer de ceinture (rive gauche)

Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)

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Extension de la Gare du chemin de fer d'Orléans

On a mis récemment à l'enquête un projet d'agrandissement de la Gare du chemin de fer d'Orléans, à Paris, qui consiste à étendre les dépendances de cette gare jusqu'au quai d'Austerlitz, par l'annexion de tout l'emplacement compris entre ce quai, la rue Papin et le boulevard de l'Hôpital. (1862)

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Portrait : Emile Deslandres

Conseiller municipal du quartier Croulebarbe (1925)

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Promenade électorale dans le XIIIè

Le treizième a toujours été la cité des pauvres. Il sue encore la misère avec ses îlots de maisons délabrées… avec la rue du Château-des-Rentiers, ô ironie, avec la Butte-aux-Cailles chère à Louis-Philippe. Et comme la misère va de pair avec la douleur, beaucoup d'hôpitaux, la Salpêtrière, la Pitié, Broca, Péan, des asiles, des refuges. Sur 33.500 électeurs, 28.000 paient de 500 à 1.200 francs de loyer par an. Au prix actuel du gîte, ces chiffres ont une triste éloquence ! On ne s'étonnera pas si le treizième est politiquement très à gauche… et même à l'extrême gauche. (1927)

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Saviez-vous que... ?

Le 19 juillet 1927, le nom de rue de Gentilly fut donné à la rue du Gaz. Le nom de rue de Gentilly avait été, jusqu'en 1899, celui de la rue Abel-Hovelacque d'aujourd'hui. Cette nouvelle rue de Gentilly perdit ensuite son nom au profit de Charles Moureu et d'Albert Bayet.

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L'École Estienne est installée à son emplacement actuel depuis novembre 1889 mais n'a été inaugurée que le 1er juillet 1896 par le président de la République, M. Félix Faure.

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La rue des Deux-Moulins prit le nom de rue Jenner en 1867 afin de rendre hommage à Edward Jenner (1749-1823) premier médecin à avoir introduit et étudié de façon scientifique le vaccin contre la variole, et qui est considéré comme le « père de l'immunologie ».

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Ce fut en 1818 que l’espace compris entre l’hôpital de la Salpêtrière, l’ancien mur d’octroi et le boulevard de l’hôpital et qu’on appelait alors le village d’Austerlitz, fut enfermé dans Paris dont le mur d’enceinte fut reporté plus loin ; ce village ne comptait que trois rues : la grande rue d’Austerlitz, le chemin des Étroites-Ruelles et la rue des Deux-Moulins ; deux autres chemins furent alors convertis en rues sous les noms de rues Bellièvre et Bruant. Sur l’emplacement du village d'Austerlitz, on forma les chemins de ronde des barrières de la Gare et d’Ivry, la place de la barrière d’Ivry, les rues de la barrière des Gobelins, de l’Hôpital général et de Villejuif ; enfin on construisit la barrière d’Ivry et l’abattoir de Villejuif. C’est, nous dit H. Gourdon de Genouillac dans son « Histoire nationale de Paris et des Parisiens, depuis la fondation de Lutèce jusqu’à nos jours », depuis la suppression des barrières, le quartier de la Salpêtrière.

L'image du jour

rue Nationale - Quartier de la Gare (image colorisée)

La rue Nationale était l'axe majeur du quartier de la Gare. La rue Jeanne d'Arc n'était pas encore transversante et était dédiée à l'industrie. La rue Nationale rassemblait commerces et services. Elle était le centre de l'animation d'une vraie vie de quartier populaire qui fut voué à la destruction par son classement en « ilôt insalubre ».  ♦