Dans la presse...

 Les masures homicides - Cité Doré 1925

A L'HÔTEL DE VILLE

Les masures homicides

Paris-Soir — 30 octobre 1925

L'effondrement de l'immeuble de la cité Doré, avec ses sept victimes, a causé une très vive émotion à l'Hôtel de Ville. Quelle est la part des responsabilités de la ville dans cette catastrophe ?

En droit, aucune. La maison ruineuse, depuis longtemps proposée pour la démolition, est une propriété privée. Mais, par suite d'opérations antérieures d'assainissement, elle s'appuie encore sur une maison lui servant d'étai et qui est expropriée. Une troisième maison particulière est de l'autre côté de ce pivot central.

En fait, la situation ne se présente pas sous le même aspect. Depuis bien des années, le prolongement de la rue Jeanned'Arc était en voie d'achèvement, et pour lui fournir le sol indispensable, on devait niveler la cité Doré en totalité. On avait déjà, commencé. L'opération resta en suspens.

L'aménagement de la zone des fortifications en chassa une population flottante. Elle se réfugia dans les immeubles plus ou moins surveillés, comme ceux de la rue des Carmes.

La cité Doré lui parut un asile de tout repos, au moins contre les investigations de la police et des contributions.

Ici apparaît le vice de ces asiles qui n'auraient plus dû subsister, si le conseil municipal avait tenu la main à l'exécution de ses délibérations d'une façon continue. Seulement, les questions d'hygiène urbaine ne furent guère suivies avec méthode d'abord pendant la guerre et furent presque oubliées ensuite.

Pourtant, en 1919; le grand emprunt de 1.800 millions prévoyait des crédits très importants pour la mise en état des voies privées et la démolition des îlots insalubre. Mais ces crédits, tout à fait théoriques, ne furent jamais affectés à leur destination : De 1921 à 1924, le chapitre des avances aux propriétaires de voies privées passa, en écritures, de 20 millions à 5 ; la lutte contre les taudis qui était spécifiée devoir employer trente millions, ne fut plus dotée du tout. Ainsi, l'effort ancien n'existait plus, quant à sa réalisation.

Quelle que fût l'origine des locataires de la cité Doré, il ne leur a été fourni aucune possibilité de se décider pour des logements plus ou moins luxueux, puisqu'il ne leur en a été présenté aucun. Par là même, on ne peut savoir quelle eût été leur volonté ou leur capacité de paiement de loyers.

Cette question va revenir à. la prochaine session du conseil municipal ; plusieurs conseillers, dont notre ami Émile Desvaux, veulent obtenir l'assurance que l'Office des Habitations à bon marché pourra loger les expulsés pour cause d'hygiène, de salubrité, ou de risques de mort.

Seulement, l'Office dès H. B. M. est autonome, c'est un administrateur légal et, en tant que gérant, il n'est pas entièrement sous la coupe du conseil municipal. Pourtant, certaines dispositions d'attributions de locaux permettent d'accorder une priorité aux familles sans logis, du fait d'expulsion. Ce sont ces disposition qui vont être évoquées et soutenues avec tous les arguments, dont celui de la cité Doré.



Dans la presse...


Le Puits artésien de la Butte-aux Cailles

L'achèvement prochain des travaux du puits artésien de la place Hébert est venu nous rappeler un autre puits du même genr dont le forage fut commencé presque à la même époque que celui du puits des hauteurs des Belleville, mais tombé complètement dans l'oubli depuis une vingtaine d'années : nous voulons parler du puits artésien de la Butte-aux-Cailles. (1889)

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L'aménagement de la place et de l'avenue d'Italie

On sait que dans un an sera mise en circulation la ligne métropolitaine n° 7, actuellement en construction, de la place d'Italie à la porte d'Ivry... (1928)

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Inauguration de la ligne de Métro N° 10

M. Pernod, ministre des Travaux publics, inaugure ce tantôt, à 15 heures, une nouvelle ligne de métro, ou plutôt un nouveau tronçon : « Carrefour de l’Odéon-Place d’Italie », rattaché provisoirement à la ligne n° 10... (1930)

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Métropolitain, ligne n°7

La ligne n° 7 est assurément l'une de celles qui ont subi le plus grand nombre de transformation successives.... (1926)

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Les nouvelles voies de la rive gauche

On sait que toute la zone annexée de la rive gauche doit être traversée par une grande voie parallèle aux anciens boulevards extérieurs. Cette artère, déjà ouverte, depuis deux ans, entre la place de l'Église de Montrouge et la rue de la Glacière... (1878)

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Saviez-vous que... ?

La rue du Tibre, dans le quartier Maison-Blanche, a été ouverte sur l'emplacement d'une voirie d'équarrissage, elle a porté le nom de rue de la Fosse-aux-Chevaux, puis du Tibre, à cause de la Bièvre autour de laquelle ont été groupés des noms de fleuves.

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L'École Estienne est installée à son emplacement actuel depuis novembre 1889 mais n'a été inaugurée que le 1er juillet 1896 par le président de la République, M. Félix Faure.

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Le bureau du Comité du 13e arrondissement du Groupement général des classes moyennes organisa une première réunion de propagande le 6 juillet 1937 au café du Clair de Lune à l'angle de la Place d'Italie et de l'avenue de Choisy.

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C’est en 1864 que les rue et place de l’Église de la partie de la commune d’Ivry rattachée à Paris pour constituer le quartier de la Gare reçurent le nom de rue et place Jeanne d’Arc. Les noms de Lahire, Xaintrailles et Dunois furent dans le même temps donnés à d’autres voies du quartier.

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Place Pinel