UNE ÉVOCATION DU 13e ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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Une évocation du 13e arrondissement de 1860 aux années 30

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Le 13e dans la littérature

Littérature

Le 13e en littérature

Quartier de la Gare

Un crime passionnel

par
J. H. Rosny

Je songe à l'histoire de la petite Jeannette, qui vivait dans le noble quartier de la Gare.

(1908)

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La rue Jonas

Zigomar - La femme rousse

par
Léon Sazie

L'antre de « la Baleine » donnait sur la rue Jonas, comme nous l'avons dit. Cette rue au nom biblique se trouvait dans un grouillement de petites voies étroites, courtes, basses, tortueuses, qui forment un coin à part dans ce quartier.

(1910)

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La Cité Jeanne d'Arc

Les mémoires de Rossignol

par
Rossignol

Ma « clientèle » de la rue Sainte-Marguerite disparaissait peu à peu. Elle s'était réfugiée cité Doré, qui donne rue Pinel et boulevard de la Gare, ou cité Jeanne-d'Arc, près de la rue Nationale, dans le treizième arrondissement.

(1894)

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Les Gobelins

Zizine

par
Alexandre Arnoux

Dans le quartier des Gobelins, un gymnase. Des athlètes donnent une représentation suivie par une foule fervente. Dans cette foule un couple a attiré l’attention du narrateur. Elle, Zizine, femme superbe ; lui, petit, contrefait, douloureux. Milarot, champion du monde, est dans la salle.

(1938)

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La Folie Neubourg

Le faiseur de momies

par
Georges Spitzmuller et Armand Le Gay

Le promeneur qui remonte le boulevard Auguste-Blanqui dans la direction de la place d'Italie, est frappé par l'aspect pittoresque d'une vieille maison enclose dans le triangle formé par ce boulevard, la rue Edmond-Gondinet et la rue Corvisart.

(1912)

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La rue du Pot-au-Lait

Le drageoir aux épices

par
Joris-Karl Huysmans

Quelle rue étrange que cette rue du Pot-au-Lait ! déserte, étranglée, descendant par une pente rapide dans une grande voie inhabitée, aux pavés enchâssés dans la boue...

(1874)

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La gare de la Maison-Blanche

Le drame de Bicêtre

par
Eveling Rambaud et E. Piron

Honoré fit halte avenue d'Italie, devant la station du chemin de fer de Ceinture. Il sauta sur le trottoir en disant :
— Cherche, Bob, cherche !

(1894)

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Noël

"Un gosse"

roman par Auguste Brepson

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Première partie

XV

En ce funeste mois je perdis mon père, et aussi ma première grande illusion.

La cause en fut Noël.

Malgré ses constants soucis, dont celui de notre quotidienne pitance n'était pas le moindre, ma grand'mère ne laissa point passer cette date de christmas sans sacrifier à l'antique usage des souliers dans la cheminée. Du reste, elle ne pouvait l'oublier car, déjà blasé de mon jeu de sabot, je n'arrêtais pas de lui exprimer, aux approches de la fête, ma modeste ambition. Je ne voulais, ni plus ni moins qu'une panoplie : sabre, casque, cuirasse, épaulettes et carabine !

Il est bien certain que si j'avais su qu'en cette occurrence ma grand' mère remplissait le rôle du père Noël, je n'aurais pas manifesté un désir aussi extravagant, bien trop conscient pour cela de notre pauvreté, mais j'estimais pouvoir le faire avec ce mirifique vieillard à longue barbe blanche et à robe de capucin qui, toute une nuit, allait tirer les jouets de sa hotte par milliers et par milliers !

Ma grand'mère, quelque peu effarée d'un aussi fol espoir, m'en prépara adroitement la déconvenue.

En mettant mon soulier dans l'âtre, elle me dit que cette année le bon Dieu n'était pas bien riche — la preuve c'est qu'il avait vendu toutes ses étoiles et qu'on n'en voyait plus une dans le ciel noir — et qu'en somme, il ne me fallait compter que sur un petit cheval en carton.

Elle ne m'ébranla point, et je me couchai, me représentant déjà couvert de mon armure, tout reluisant comme un soleil.

Elle me recommanda de m’endormir bien vite, et de pas chercher à voir le père Noël, car il n’aimait pas les enfants curieux et, à la moindre tentative de l'épier, « ffuit ! », il s'enfuyait. Puis, soufflant la chandelle, elle s'en alla, dit-elle, faire une commission.

Quand je fus seul, je sentis bientôt le démon de la curiosité me travailler. Quoi qu'en ait dit ma grand'mère, je pensais qu'après tout, en ouvrant un œil et en ne bougeant pas, je pouvais le surprendre, ce mystérieux bonhomme, surtout que le poêle dégageait une lueur rouge qui éclairait suffisamment la cheminée.

J'attachai donc mon regard a cet endroit, retenant mon souffle, tressaillant au moindre bruit, et somme toute assez anxieux de voir ce miracle s'accomplir, car, le père Noël sortant, lui et sa hotte d’un trou aussi exigu que celui de notre cheminée, déroutait mon sens des dimensions.

Cependant, me rappelant certaine affiche représentant un gnome hilare et barbu, à cheval sur un colimaçon, je réfléchis qu’il n’était pas impossible que ce vieux chien se changeât en nain. C’en fut assez pour qu'un moment je crusse voir remuer dans la pénombre rougeâtre un petit bonhomme fantastique, en capuce- écarlate, chausses collantes et souliers à la poulaine ! C'est alors que j'entendis derrière la porte, distinctement, quoique prononcées à mi-voix, ces paroles décevantes : « Je viens de lui acheter son Noël, chez le vieux de la Nationale... un petit cheval en carton... il me l'a laissé pour six sous parce qu'il a une patte cassée ».

O ! bonne grand'mère !... l’effondrement de ma plus charmante illusion me fut bien cruel... et si quand tu rentras je me retins de pleurer c'est qu'instinctivement je sentis qu'il ne me fallait pas encore ajouter à tes peines...

J'assistai, plein de mélancolie à ton manège : tu t'assuras si je dormais bien, et, doucement — très doucement — tu mis dans notre cheminée ton modeste joujou.

Ah ! qu'il m'importait peu, à présent, que ce fût un cheval en carton de six sous et estropié au lieu d'une étincelante panoplie !... Il n'avait même plus pour moi le prestige qui m'en aurait consolé : celui de venir du pays des chimères et de m'être apporté par un vieux bonhomme souriant et chenu descendu du ciel sur un rayon de lune.

Ainsi il n'y avait, comme père Noël que le prosaïque Patati-Patata ?...

Depuis, je ne voyais plus celui-ci sans haine.

Extrait suivant



Un gosse (1927)

roman par Auguste Brepson (1884-1927)

Préface par André-Charles Mercier

Première partie

  • Chapitre 1
  • Chapitre 2
  • Chapitres 3 et 4
  • Chapitre 5
  • Chapitre 6
  • Chapitre 7
  • Chapitre 8 : Boulevard d'Italie
  • Chapitre 9 : Rue de la Glacière
  • Chapitre 10 : A la Butte-aux-Cailles
  • Chapitre 11 : La cité Jeanne d'Arc
  • Chapitres 12 et 13 : La vie, cité Jeanne d'Arc
  • Chapitre 13 (suite) : Le marché Saint-Médard
  • Chapitre 14 : La mort du père
  • Chapitre 14 (suite) : Le marchand de jouet de la rue Nationale
  • Chapitre 15 : Noël
  • Chapitres 16 et 17

Deuxième partie

  • Chapitre 1 : La rue Jeanne d'Arc
  • Chapitre 2 : Chez les biffins
  • Chapitre 3
  • Chapitre 4 : Rue Clisson
  • Chapitre 5
  • Chapitre 6 : Sur la place Jeanne-d'Arc
  • Chapitres 7 et 8 : Quatorze juillet, place Nationale
  • Chapitre 9
  • Chapitre 10 : Du côté de la Bièvre
  • Chapitre 11
  • Chapitre 12
  • Chapitre 13
  • Chapitres 14 et 15

Le texte reproduit est celui paru dans l'Œuvre du 18 janvier au 16 février 1936

Le 13e en littérature

Tout le 13e

Taupin

par
Séverine

À l'horizon, passé la plaine de la Glacière, vers la poterne des Peupliers, les « fortifs » verdoyaient comme une chaîne de collines.

(1909)

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Quartier Croulebarbe

La vieillesse de Monsieur Lecoq

par
Fortuné du Boisgobey

Connaissez-vous la rue du champ de l’alouette ? Il y a bien des chances pour que vous n'en ayez jamais entendu parler, si vous habitez le quartier de la Madeleine. Mais les pauvres gens qui logent dans les parages l'Observatoire et de la Butte-aux Cailles savent parfaitement où elle est.

(1878)

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Ruelle des Reculettes

Les Monstres de Paris

par
Paul Mahalin

Le noctambule par goût ou par nécessité — comme Paris en a tant compté depuis Gérard de Nerval jusqu'à Privat d'Anglemont — qui se serait aventuré, par une nuit boréale de novembre dernier, à l'une des embouchures du passage des Reculettes, y aurait éprouvé l'impression d'un rêve persistant à travers la veille, et s'y serait cru transporté dans ce monde de la chimère et du fantôme...

(1879)

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Quartier Croulebarbe

Robespierre

par
Henri-Jacques Proumen

Il pouvait avoir cinq ans, ce petit Riquet de la rue Croulebarbe. On lui en eût donné quatre tout au plus, tant il était fluet Son pauvre petit corps se dandinait sur deux longues pattes de faucheux qui prenaient assise dans deux godasses démesurées...

(1932)

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L'octroi de la porte d'Italie

Le drame de Bicêtre

par
Eveling Rambaud et E. Piron

Grâce à l'or du faux baron de Roncières, Paul apporta l'abondance dans la maison de la rue du Moulinet.
On y fit une noce qui dura huit jours.
Perrine avait déserté son atelier de blanchisseuse. Elle tenait tête aux deux hommes, le verre en main.

(1894)

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De la ruelle des Reculettes au passage Moret via la ruelle des Gobelins

Le faiseur de momies

par
Georges Spitzmuller et Armand Le Gay

Il était arrivé à l'angle pointu formé par la manufacture des Gobelins où la voie bifurquait ; à droite la rue Croulebarbe continuait, à gauche c'était la ruelle des Gobelins.

(1912)

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La Butte-aux-Cailles

Coeur d'enfant

par
Charles de Vitis

— Voyons d’abord du côté de la Butte-aux-Cailles, pour tâcher de trouver un logement.
Jacques connaissait l’endroit pour y être venu avec Fifine, une fois ou deux, du temps qu’il vivait chez ses parents.
C’était un quartier misérable situé à proximité de la place et du boulevard d’Italie ; on y arrivait par la rue du Moulin-des-Prés.

(1899)

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Saviez-vous que... ?


Dans son ouvrage Les bals de Paris paru en 1922, André Warnod citait parmi les bals disparus quelques établissements dans le 13e arrondissement :
- le Bal Figeac, 93, boulevard de la Gare ;
- le Bal des Boches, 161, boulevard de la Gare ;
- le Grand Casino, 190 avenue de Choisy ;
- le Bal du Siècle, 58 avenue des Gobelins;
- le Bal Giraldon, 5 rue Nationale ;
- le Bal Bern, 127, boulevard d'Italie ;
- Bal des Troubadours, 73, boulevard d'Italie.

*
*     *

Le premier coup de sonde du puits artésien de la Butte-aux-Cailles a été donné le 28 août 1866.

*
*     *

Les travaux du pont de Tolbiac enjambant les voies de chemin de fer de la compagnie d'Orléans commencèrent le 1er avril 1893.
Le pont fut inauguré par le Président de la République M. Félix Faure, le 15 juillet 1895.

*
*     *

En février 1896, les journaux annonçaient que les travaux de percement de la rue Caillaux prolongée dans le treizième arrondissement, étaient terminés. Le nouveau tronçon de rue mesurait deux cents mètres de longueur et il mettait en communication immédiate les avenues d'Italie et de Choisy. Les habitants du quartier demandaient depuis longtemps l'ouverture de cette voie, afin de ne plus être obligés, pour se rendre d'une avenue à l'autre, de passer soit par la rue de la Vistule, soit par le passage Raymond, ce qui entraînait bien souvent une perte de temps considérable.

L'image du jour

Boulevard Auguste Blanqui à la hauteur du métro Corvisart
Vue en direction de la place d'Italie

A cette époque, il s'agit de la ligne n°2 Sud. La rame montante filera vers la gare du Nord en descendant le boulevard de l'Hôpital après avoir emprunté la boucle sous la place d'Italie.

© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte

HISTOIRE DES QUARTIERS

  • La Salpêtrière
  • La Gare
  • Maison Blanche
  • Croulebarbe

ACCES PAR NOM

  • Nomenclature des rues
  • Liste des auteurs

LES DRAMES DU 13e

  • Le drame de la rue Albert
  • Le drame de la rue de l'Espérance
  • Le drame de la rue Vandrezanne
  • Le drame du quartier de la Gare
  • Un drame du terme
  • Tous les drames...

LE TREIZIÈME AVANT LE 13e

  • Le Petit-Gentilly (1820)
  • De la difficulté d’être le treizième arrondissement
  • La bergère d'Ivry (1827)
  • L'abattoir de Villejuif (1812)
  • Sommaire complet

LE TREIZIÈME EN 1860

  • Notice administrative, historique et municipale sur le XIIIe Arrondissement par Ph. Doré fils

ACCÈS THÉMATIQUES

  • L'aménagement du 13e
  • Les grandes voies du 13e
  • La petite ceinture dans le 13e
  • Le Métropolitain dans le 13e
  • Les tramways dans le 13e
  • La gare d'Austerlitz
  • Le puits artésien de la Butte-aux-Cailles
  • La place d'Italie
  • La cité Doré
  • La cité Jeanne d'Arc
  • Le passage Moret
  • L'asile Nicolas-Flamel
  • Les hôpitaux de la Pitié et de la Salpêtrière
  • Les fouilles archéologiques dans le 13e
  • Le Siège de Paris (1870-71)
  • Le 13e sous la Commune
  • La catastrophe de la rue de Tolbiac (20 oct. 1915)
  • Le jardin des Gobelins
  • La manufacture des Gobelins
  • La "Folie Neubourg"
  • Le marché aux chevaux
  • Les grandes eaux du boulevard Kellermann
  • Ateliers, fabriques et petits métiers du XIIIe
  • Chiffons et chiffonniers
  • Bals de Paris, bals de barrière, cabarets, bouges et assommoirs
  • L'épidémie de la Maison-Blanche (1890)
  • Les étrangleurs des Gobelins
  • Sur les communes limitrophes
  • La zone dans le 13e

VIDÉOS

  • Auguste Lançon et le 13e
  • Marville, la rue de Tolbiac
  • Quai de la Gare, janvier 1910
  • La place Nationale
  • Le marché aux chevaux

L'image du jour


Le feuilleton


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