Un jour dans le 13e

 paris-treizieme.fr — L'affaire des Gobelins

L'affaire des Gobelins

Le Temps — 6 mars 1871

Nous trouvons dans le Bien public, dont le premier numéro a paru hier, les détails suivants sur l'affaire des Gobelins :

La mairie du 13e photographiée par Ch. Marville vers 1867 (détail)

Depuis quelques jours déjà le directeur de l'établissement était sollicité par la garde nationale du quartier de faire éloigner les anciens sergents de ville enrégimentés, qui gardaient les galeries concurremment avec les douaniers ; on savait que des armes, de la poudre et des cartouches étaient emmagasinées dans les bâtiments.

Hier, dans la journée, on vit sortir deux fourgons d'artillerie, et on s'imagina que l'on enlevait furtivement des munitions que la garde nationale de cet arrondissement considère comme sa propriété aussitôt trente à quarante officiers à la tête de détachements des 103e, 184e, 185e et 176e bataillons se présentèrent chez le directeur, qui fit tous ses efforts pour calmer l'irritation il fut impossible toutefois de les empêcher de s'emparer de quelques fusils chassepot et munitions qui furent portés à la mairie, où se trouvent déjà dix-huit pièces de canon gardées à vue par la garde nationale Quatre-vingt-six sergents de ville furent désarmés, mais aucune effusion de sang n'est à regretter,

Ce qu'on peut constater, c'est que l'affaire est toute locale.

 



Le 13e avant et durant la Commune
(18 mars - 28 mai 1871)

Saviez-vous que... ?

Le 29 juin 1901, la température atteignit 33° à Paris et ce jour là, vers midi, Mme Louise Lesire, âgée de cinquante- deux ans, demeurant 157, rue Jeanne-d’Arc, fut frappée d'insolation, boulevard Saint-Marcel. Elle mourut dans la pharmacie où on l’avait transportée pour lui donner des soins. (Le Figaro - 30 juin 1901)

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En 1887, Camille Claudel vivait dans un atelier loué pour elle par Auguste Rodin, la Folie Neubourg ou Clos Payen, 68 boulevard d’Italie, actuel boulevard Auguste-Blanqui.

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La rue Buot située à la Butte-aux- Cailles a une longueur de 125 mètres pour 10 mètres de largeur. Elle porte le nom du propriétaire de terrains voisins.

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Selon Henri Sauval, avocat au Parlement (1623-1676), auteur de « Histoire et recherches des antiquités de la ville de Paris » dont une édition parue en 1724 est facilement accessible, le faubourg Saint-Marceau de composait de quatre quartiers : Mallemaison, Copeaux, Reculettes et Fosse-aux-larrons, autrement dit la potence, aboutissant par en haut à la chaussée de Vitry et par le bas au sentiers des Tripes. Sauval précise que dans la fosse-aux-larrons, il y avait un lieu-dit « Les Tripes ».
Il y eut un chemin puis une rue de la Tripière dans le 13e jusqu’en 1872 au moins, voie qui fut ensuite confondue avec la rue du Gaz.

L'image du jour

La rue Jonas à la Butte-aux-Cailles

La rue Jonas fut l'une des dernières rues éclairées par des quinquets. Ceux-ci subsistèrent au moins jusqu'en 1913.