Dans la presse...

 Les vestiges de l’église Saint-Hippolyte - 1865

Les vestiges de l’église Saint-Hippolyte

Le Moniteur Universel — 10 février 1865

Malgré les larges et bienfaisantes percées opérées à travers les quartiers du vieux Paris, les monuments d’un autre âge sont loin d’être rares sur le sol de la cité. C’est ainsi qu’on trouve encore dans le 13e arrondissement, au n° 8 de la rue Saint-Hippolyte, des restes curieux d’un édifice qu’on croit généralement disparu depuis longtemps.

Gravure parue dans la rue de l'art chrétien

Cet édifice est l’église Saint-Hippolyte, qui ne fut, dans l’origine, comme presque toutes les anciennes églises, qu’une simple chapelle. L'époque de sa construction et celle de son érection en paroisse sont enveloppées d'une certaine obscurité ; elle dépendait du chapitre de Saint-Marcel. Elle est mentionnée pour la première fois dans une huile d’Adrien IV, du 26 juin 1158, et l’on attribue le nom qu’elle porte à la dévotion particulière que le roi Robert avait pour saint Hippolyte, martyrisé à Rome, vers le milieu du 3e siècle, sous le règne de l’empereur Dèce. Le corps de ce saint fut déposé, en 713, à Saint-Denis, et le pieux roi obtint, du chapitre, des reliques qui furent transportées en grande pompe dans l’église Saint-Hippolyte.

Ce fut probablement à l’époque où l’on rebâtit l’église Saint-Marcel, c’est-à-dire au 12e siècle, que la chapelle Saint-Hippolyte fut érigée eu paroisse. Les reliques de saint Hippolyte, qui étaient en grande vénération, ayant été perdues, il en fut obtenu d’autres, le 6 décembre 1662, de l’abbaye de Saint-Denis, et le 21 juin 1684, l’archevêque de Paris accorda la permission de les exposer. On ne possède aucun renseignement sur la chapelle du 12e siècle.

Le plan de Louis Bretez, dit de Turgot, de 1739, porte un dessin qui représente une partie d’un des côtés de la nef et du chœur et une petite portion du clocher.

Extrait du plan dit "de Turgot"

Il reste, à l’heure qu’il est, de cet édifice, cinq arcades en ogives dont les retombées viennent s’appuyer sur des chapiteaux du 14e siècle. Sur la droite, on voit encore une tourelle, et sur le milieu de cette tourelle court une frise composée de ligures fort bien conservées.

L’église, à part la nef, fut presque entièrement rebâtie au 16e siècle. Le sanctuaire, encore plus récent, était d’une construction peu régulière. Entre le chœur et ce même sanctuaire, on voyait autrefois des tombes des 12e et 13e siècles. Le maître autel, élevé d’après les dessins du célèbre Lebrun, fut exécuté aux frais des paroissiens. Il renfermait un tableau de cet artiste, représentant l’apothéose de saint Hippolyte, et deux autres tableaux de Lesueur, également donnés par les paroissiens. On y remarquait aussi une chaire, dessinée et exécutée par Châles, et plusieurs œuvres de Boissac, Clément et Briard.

C’est dans la cour d’une maison particulière qu’il faut aller au jourd’hui chercher les restes de l’église Saint-Hippolyte, qui doivent à cette circonstance le peu de notoriété dont ils jouissent.



Les futures grandes voies du XIIIe

Sur les futurs boulevards Saint-Marcel et Port-Royal :

Sur le futur boulevard Arago :

Sur la future avenue des Gobelins :

Sur les boulevards extérieurs

Sur la rue de Tolbiac (rue du Transit)

Premier projet abandonné

Deuxième projet

Le deuxième projet du tracé de la rue du Transit ne sera pas davantage réalisé. La guerre et les évènements liés à la Commune de Paris mirent en sommeil les travaux dans le quartier de la Maison-Blanche et le projet fut rediscuté. Un nouveau tracé, plus au sud,  abandonnant la ligne droite et comportant une inflexion, fut adopté. Les travaux de franchissement de la vallée de la Bièvre purent réellement commencer.

Sur le pont de Tolbiac sur la Seine



Dans la presse...


Le Puits artésien de la Butte-aux Cailles

L'achèvement prochain des travaux du puits artésien de la place Hébert est venu nous rappeler un autre puits du même genr dont le forage fut commencé presque à la même époque que celui du puits des hauteurs des Belleville, mais tombé complètement dans l'oubli depuis une vingtaine d'années : nous voulons parler du puits artésien de la Butte-aux-Cailles. (1889)

Lire la suite


Cuir de Russie

La Butte-aux-Cailles, ce n'est plus Paris; ce n'est pas, non plus, la banlieue, encore moins la province : c'est la Butte-aux-Cailles, et voilà tout. (1885)

...


Un quartier qui s'écroule

Un fait fort curieux se produit en ce moment dans la partie du quartier de la Maison-Blanche, comprise entre les rues de Tolbiac, de la Providence et de l'Espérance. (1898)

...


Les futures grandes voies du 13e arrondissement

Le système d'ensemble des grands travaux de la ville de Paris, rive gauche, touche par des points trop nombreux aux intérêts de la population et de la propriété parisiennes pour que son étude ne soit pas, pour le Siècle, l'objet d'un sérieux examen.
Nous analyserons successivement chacune des grandes lignes appelées à ajouter à la splendeur et au bien-être de la ville, et nous allons commencer ce travail par les voies qui doivent régénérer le douzième arrondissement le plus pauvre jusqu'ici et le plus délaissé. (1858)

...


La basilique et les nécropoles de Saint-Marcel

Sur le flanc méridional des coteaux qui dominent le ruisseau de la Bièvre et en face du plateau sur lequel est assis le Panthéon, on voyait, à la fin du siècle dernier, un peu avant la construction du mur des fermiers généraux, une sorte de petite ville, distincte de la grande, ayant ses rues, ses places, ses marchés, ses remparts, ses fossés, ses églises et ses juridictions. (1873)

...

Saviez-vous que... ?

En 1897, il y avait un magasin de porcelaine au 196 de l'avenue de Choisy dans laquelle le cheval du fiacre n°7119 entra le 26 mars…

*
*     *

L'actuelle mairie du XIIIème a été construite en 1866 et 1877 (avec une interruption entre 1870 et 1871) sur les plans de Paul-Emile Bonnet, architecte. Auparavant, elle était installée dans un des anciens pavillons Ledoux.

*
*     *

C'est le 5 mars 1930 que furent ouvertes les stations de métro Tolbiac, Maison-Blanche, Porte d'Italie et Porte de Choisy qui faisaient alors partie de la ligne 10.

*
*     *

Une des victimes de Landru, Mme Laborde-Line, habitait 95 rue de Patay.

L'image du jour

Rue de la Fontaine-à-Mulard