Dans la presse...

 paris-treizieme.fr — Proclamation du citoyen Duval

Proclamation du citoyen Duval, commandant délégué à l'ex-préfecture de police

Journal officiel de la Commune — 21 mars 1871

Paris, depuis le 18 mars, n’a d’autre gouvernement que celui du peuple : c’est le meilleur.

Jamais révolution ne s’est accomplie dans des conditions pareilles à celles où nous sommes.

Paris est devenu ville libre.

Sa puissante centralisation n’existe plus.

La monarchie est morte de cette constatation d’impuissance.

Dans cette ville libre, chacun a le droit de parler, sans prétendre influer en quoi que ce soit sur les destinées de la France.

Or Paris demande :

1° L’élection de la mairie de Paris ;

2° L’élection des maires, adjoints et conseillers municipaux des vingt arrondissements de la ville de Paris ;

3° L’élection de tous les chefs de la garde nationale, depuis le premier jusqu’au dernier ;

4° Paris n’a nullement l’intention de se séparer de la France, loin de là : il a souffert pour elle l’empire, le gouvernement de la défense nationale, toutes ses trahisons et toutes ses lâchetés. Ce n’est pas, à coup sûr, pour l’abandonner aujourd’hui, mais seulement pour lui dire, en qualité de sœur aînée : Soutiens-toi toi-même comme je me suis soutenu ; oppose-toi à l’oppression comme je m’y suis opposé !

Le commandant délégué à l’ex-préfecture de police,
E. DUVAL.

 

Les délégués adjoints :
E. TEULLIÈRE, ÉDOUARD ROULLIER.L. DUVIVIER,
CHARDON, VERGNAUD, MOUTON.

 



Le 13e avant et durant la Commune
(18 mars - 28 mai 1871)

Dans la presse...


Le Puits artésien de la Butte-aux Cailles

L'achèvement prochain des travaux du puits artésien de la place Hébert est venu nous rappeler un autre puits du même genr dont le forage fut commencé presque à la même époque que celui du puits des hauteurs des Belleville, mais tombé complètement dans l'oubli depuis une vingtaine d'années : nous voulons parler du puits artésien de la Butte-aux-Cailles. (1889)

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Au treizième arrondissement

Rue du Moulin-des-Prés, treizième arrondissement, quartier de la Maison-Blanche, il a été ouvert, il y a un certain temps, une immense décharge, en vue de remblayer la vallée de la Bièvre. Dans cette décharge ont été apportées toutes sortes d'immondices. On y a même apporté des terres provenant de cimetières... (1890)

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A propos de l'inauguration du puits artésien de la Butte-aux-Cailles

Tandis que Paris se trouve condamné à boire de l'eau contaminée, on a accueilli, avec bonheur, la nouvelle de l'inauguration du fameux puits artésien de la Butte aux Cailles.
La chose vaut qu'on s'y arrête, car il ne s'agit pas de moins de dix mille mètres cubes, ou de dix millions de litres d'eau pure qui vont être donnés, chaque jour, aux Parisiens. Par ces temps de fièvre typhoïde, d'eau de Seine filtrée, voire non filtrée, ce n'est pas là quantité négligeable. (1904)

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Les grands travaux de l’édilité parisienne

Dans le XIIIe arrondissement, quartier de la Butte-aux-Cailles, c'est toujours de la grande voie de transit que l'on s'occupe. (1877)

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L'épidémie de la Maison-Blanche.

Malgré les défenses qui leur sont faites et avec l'insouciance de leur âge, les enfants du quartier s'introduisent actuellement dans la décharge et ils s'y amusent avec les fémurs et les tibias qu'ils découvrent à chaque pas. (1890)

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Saviez-vous que... ?

En 1897, il y avait un magasin de porcelaine au 196 de l'avenue de Choisy dans laquelle le cheval du fiacre n°7119 entra le 26 mars…

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La couverture de la Bièvre, à l'angle de l'avenue des Gobelins, fut décidée lors de la séance du conseil municipal du 12 juillet 1893.

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En 1920, on pouvait trouver un avertisseur public d''incendie à l'angle des rues Watt et du Chevaleret ainsi qu'au 31 quai de la Gare.

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En novembre 1872, la Seine connaissait une crue importante et les quartiers bas de Paris étaient sous l’eau. Le 13e arrondissement ne faisait pas exception.
Dans son numéro daté du 1er décembre, le quotidien Le Temps rapportait que dans la rue Watt, au-dessous du pont du chemin de fer d'Orléans, un batelier, moyennant une légère rétribution, passait les personnes qui se rendaient rue de Patay, rue du Chevaleret et dans les rues environnantes et notait que, la veille, dans l'eau jusqu'à la ceinture, il poussait de la main son embarcation et qu’aujourd'hui, il était obligé de la conduire à la rame.

L'image du jour

Rue de la Fontaine-à-Mulard