La mairie dans les dernières années du 19e siècle. A l'arrière,
à gauche, le marché couvert des Gobelins
Il y a une vingtaine d'années, le 13e arrondissement n'avait pour mairie
qu'un des pavillons de l'octroi de l'ancienne barrière de Fontainebleau.
Quelques années avant la guerre, on décida de construire un hôtel pour la
mairie de cet arrondissement, un des plus populeux de Paris. Les travaux furent
commencés ils ont été terminés après 1870 en ce qui concerne le corps de bâtiment
principal, qui a vue sur la place d'Italie,
Depuis, on a construit un nouveau bâtiment servant de pendant au premier,
dont il n'est séparé que par une cour, et, conformément à la délibération du
4 février 1885 on vient de terminer le gros œuvre des constructions, en élevant
en bordure de l'avenue des Gobelins, un pavillon à deux étages, qui relie les
deux premiers bâtiments.
La mairie du treizième arrondissement a donc été construite en trois fois.
Elle avait déjà, dans le corps de bâtiment principal, le cabinet du maire, une
salle dite des mariages, une salle du conseil, la justice de paix et leurs dépendances.
Elle aura bientôt une salle des fêtes et des salles de réunions.
Les artistes vont se mettre à l'œuvre pour décorer les nouveaux locaux, et
l'on espère que l'année prochaine, tout sera terminé.
La mairie du 13e arrondissement est tout à fait isolée.
Elle est limitée, à droite, par le boulevard de l'Hôpital à gauche, par l'avenue
des Gobelins sur sa façade principale, par la place d'Italie, et du côté opposé
par une petite rue qui la sépare de la halle aux denrées alimentaires.
Le nouveau batiment vu du haut de l'avenue des Gobelins
On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e, une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le Cercle des Gobelins. (1928)
Un employé la recette principale des postes, Pierre Jamais, âgé de quarante-huit ans, demeurant 19, rue Croulebarbe, avait de fréquentes querelles avec sa femme, de dix ans plus jeune que lui.
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis. (1932)
Une tentative criminelle que ne renieraient pas des scélérats endurcis a été commise par trois gamins de douze à treize ans contre un autre enfant, le jeune Lucien Delagne, âgé de douze ans, écolier, demeurant chez ses parents, honnêtes ouvriers, rue du Champ-de-l’Alouette.
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)
Dans le quartier Croulebarbe vit un perroquet centenaire, nommé Jacquot, magnifique ara gris, à queue rouge-pourpre, comme la trame d'un cardinal. Ce vénérable personnage habite depuis plus de quatre-vingts ans au sein de la même famille.
On a mis récemment à l'enquête un projet d'agrandissement de la Gare du chemin de fer d'Orléans, à Paris, qui consiste à étendre les dépendances de cette gare jusqu'au quai d'Austerlitz, par l'annexion de tout l'emplacement compris entre ce quai, la rue Papin et le boulevard de l'Hôpital. (1862)
Un drame navrant, stupide, cruel, a douloureusement ému, hier, le quartier Croulebarbe. Dans la paisible rue de la Reine-Blanche vivait, depuis dix mois, au numéro 28, la famille Vaissair, composée du père, de la mère, et d'une fillette de trois ans.