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 Les travaux du 13e arrondissement.

Les travaux du 13e arrondissement.

La France — 27 juillet 1885

Le prolongement du boulevard de l’Hôpital. — La Butte aux Cailles.

Le 13e arrondissement a déjà été l’objet de travaux importants qui ont commencé à assainir le quartier de la Butte aux Cailles. Pour compléter, il faut faire disparaître l'ancien marais de la Glacière, couvrir la Bièvre et ouvrir une communication entre la place d’Italie et la nouvelle gare de marchandises de Gentilly sur le chemin de fer de Ceinture, qui doit donner à ce quartier déshérité jusqu’ici des éléments de prospérité.

Sur l’ensemble de ces opérations, l'administration présente, en première urgence, le prolongement du boulevard de l’Hôpital jusqu’à la gare de Gentilly, évaluant la dépense à 2,500,600 fr. ; mais, comme les ressources financières ne permettent pas d'entreprendre d’un seul coup cette utile percée, la commission de voirie propose de réaliser ce travail par séries et, pour commencer, d’acquérir, à cet effet, dès maintenant, l'immeuble portant le n° 1 de la rue de la Butte-aux-Cailles, au prix de 150,000 francs.

Le boulevard de l’Hôpital, sur l’emplacement duquel on inaugurait, ces derniers jours, la statue de Pinel, ouvert en 1760, commence à la place Valhubert et finit place d’Italie, après avoir absorbé l’ancien village d'Austerlitz.

Cette voie offre une particularité qui ne se représente sur aucune autre voie de Paris.

Sur une étendue de 1600 mètres, le côté des numéros impairs, possède 162 chétives maisons, tandis que le côté opposé ne possède que 10 immubles qui demandent à être rebâtis.

Ce dernier côté, en effet, est occupé presque entièrement par un mur de clôture du chemin de fer d’Orléans, par les magasins de l’Assistance publique, par les abattoirs de Villejuif et par les dépendances de l’hôpital de la Salpêtrière dont il a pris le nom.

Quant au quartier de la Butte-aux-Cailles, le moins connu des Parisiens, c’est encore, malgré les transformations qu’on lui a fait subir, en le dotant de nouvelles rues, l’un des plus pittoresques du vieux Paris. Ce n’est ni la ville ni les champs ; c’est tout cela et quelque chose de plus encore.

La Butte-aux-Cailles s'annonce du côté du quartier Croulebarbe par des pentes abruptes ; on l’a tranchée pour niveler les anciens boulevards extérieurs, mais elle a conservé sa pente naturelle au sud-ouest et descend par des prairies et des jardins vers les deux bras de la Bièvre.

La vallée de la Bièvre au pied de la Butte-aux-Cailles

Le peuplement de la Butte-aux-Cailles, date à peine de trente ans ; il a commencé par la rue du Moulin-des-Prés et s’est continué par la rue des Cinq Diamants. Depuis, des rues nouvelles ont été ouvertes, entre autres la rue de Tolbiac qui offre un débouché vers la gare d’Ivry et la plaine de Montrouge.

Butte-aux-Cailles, champ de l’Alouette, Moulin des Prés, fontaine à Mulard, tout a gardé une senteur villageoise, malgré les eaux infectes de la Bièvre, les ruelles et les maisons délabrées qui abritent une population de chiffonniers vivant paisiblement à la campagne en plein Paris.

P.


L'aménagement du XIIIe

Les années 1860 : projets pour les zones annexées et premiers travaux

Le cadre général

Les projets de voirie

Le chemin de fer de ceinture

Les années 1870-80

Quartier de la Salpêtrière

Quartier de la gare

Quartier de la Maison-Blanche

Les années 1890

Les années 1900-1920

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Enceinte continue – rive gauche

Cette partie de l’enceinte, beaucoup moins avancée que celle de la rive droite n’aura guère que vingt-huit à trente fronts bastionnés. Elle commence à la dernière maison de la gare d’Ivry et s’en va aboutir à la Seine, un peu au-dessous du pont de Grenelle, vis-à-vis Auteuil. (1841)

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Tonneaux !... Tonneaux !...

Cet après-midi, à 15 heures, boulevard de la Gare, s'est disputée une originale compétition : la course des « rouleurs de futailles ». (1923)

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L'orage

Un orage d'une violence extraordinaire s'est abattu hier après-midi sur Paris. Vers une heure, des nuages lourds venant du Sud-Est s'amoncelaient, et à deux heures et demie de grosses gouttes de pluie commençaient à tomber. (1901)

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La transformation de Paris-Austerlitz

Depuis la mise en service, pour les messageries de Paris-Austerlitz, des vastes hangars, d'aspect solide, modernes, édifiés en bordure de la rue du Chevaleret, et dont l'entrée se trouve, ainsi que, nous l'avons dit, boulevard de la Gare, à Paris, une armée de travailleurs fait disparaître les anciens quais couverts de la rue Sauvage, ce qui aura pour, avantage de donner à ce coin plus d'air et, avec de petits bâtiments coquets, un cachet plus artistique. (1929)

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De Paris à Paris par le chemin de fer de ceinture

La ligne de fer se relève aux environs de la MAISON BLANCHE, nom charmant qui s'applique à une contrée peu connue et d'un aspect étrange. C'est assurément le coin de Paris le moins fréquenté Ces solitudes attendent un historien et un géographe, et nous espérons les explorer un jour avec nos lecteurs (1873)

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Saviez-vous que... ?

Paris comptait 140 cités ou villas en 1865. Parmi celle-ci la cité Doré "formée de murailles en plâtras, en planches, occupée par les chiffonniers les plus pauvres du 13eme arrondissement" selon le guide de M. Joanne.

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Le premier coup de sonde du puits artésien de la Butte-aux-Cailles a été donné le 28 août 1866.

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C'est le 5 mars 1930 que furent ouvertes les stations de métro Tolbiac, Maison-Blanche, Porte d'Italie et Porte de Choisy qui faisaient alors partie de la ligne 10.

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C'est par un décret impérial du 2 octobre 1865 que le boulevard de Vitry devint la rue de Patay.

L'image du jour

Angle boulevard de L'Hopital, rue Jenner

L'immeuble à droite constituait la proue de l'ilôt formé par la rue Jenner, le boulevard de la Gare et la rue Esquirol et qui comprenait la Cité Doré. Il disparut avec le percement du tronçon Gare - Hôpital de la rue Jeanne d'Arc